Ce jeudi 16 mars, on pouvait frôler le pire sans une force de défense et de sécurité prête à faire face à toute forme de situation comme celle que Dakar a vécu hier. Même s’il y a eu plus de peur que mal, un fait reste quand même dominant, c’est la paralysie des petites économies et autres blocages remarquables et non négligeables sur la liberté des populations de s’adonner à leurs activités régaliennes.
La libre circulation des personnes a connu un sérieux blocus ce jeudi dans la capitale sénégalaise. Des écoles et des lieux de commerce fermés. Des marchands ambulants obligés au confinement par peur de tomber sur une bande de manifestants agresseurs.
Comme l’avait voulu l’opposition formée autour de la coalition Yewwi Askan Wi, des jeunes, pour la plupart de très bas âges, ont procédé à des manifestations de colères violentes marquées par des casses et des pneus brûlés sur des points névralgiques, des magasins et des bus de la société DDD saccagés et brûlés.
Ainsi, à cause d’un procès civil qui a pris toute l’allure d’un affaire politique, comme l’a si bien défendu l’un des protagonistes qui y voit un projet de liquidation d’un sérieux candidat à la présidentielle de 2024, Dakar a encore chancelé, dodeliné, boité, toussé et a subi les griffes de militants en guerre contre le régime du Président Macky Sall à qui il est reproché de vouloir liquider politiquement Ousmane Sonko.
Le pire a donc été frôlé avec des FDS rompues à la tâche partout déployées pour mettre de l’eau sur les zones en feux ou en fumées. C’est donc une journée quasi noire que la capitale de Dakar aurait pu vivre hier sans le déploiement de la police et de la gendarmerie pour permettre une libre circulation des personnes qui le veulent pour que Dakar ne tombe jamais.