Les joueurs français, Michael Olise en tête, ont rayonné lors de l’entrée en lice tonitruante du Bayern Munich, vainqueur d’Auckland City sur le score de 10-0.

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Le FC Bayern München s’est aisément imposé contre l’Auckland City FC (10-0)
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Les Français Kingsley Coman, Sacha Boey et surtout Michael Olise ont régné sur l’entame de match des Bavarois
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Entré à l’heure de jeu, l’Allemand Jamal Musiala s’est vite distingué en inscrivant un triplé
Pour ses grands débuts à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™, le FC Bayern München n’a pas fait dans la demi-mesure en étrillant les Néo-Zélandais de l’Auckland City FC sur le score fleuve de 10-0. Si les Bavarois, grands favoris avant ce match, se sont rendu la tâche aussi simple et menaient déjà de six buts à la pause, c’est notamment grâce à leur « French touch ». Avant que Jamal Musiala ne prenne toute la lumière en seconde période, ce sont en effet les Français du Bayern qui ont d’abord pris les choses en main. Avec brio.
C’est ainsi Kingsley Coman qui a ouvert le compteur pour l’équipe allemande dès la 6e minute, s’offrant au passage le tout premier but de l’histoire de la compétition (le match d’ouverture Al Ahly – Inter Miami s’étant conclu sur le score de 0-0). Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Français sont passés maîtres dans l’art de lancer des tournois de la FIFA.
En 1930, c’est en effet un joueur de l’équipe de France, Lucien Laurent, qui avait inscrit le tout premier but de l’histoire de la Coupe du Monde de la FIFA™ lors d’un succès 4-1 sur le Mexique. En décembre dernier, c’est un certain Kylian Mbappé qui avait quant à lui tracé la voie lors de la toute nouvelle Coupe Intercontinentale de la FIFA™, à l’occasion de la victoire 3-0 du Real Madrid C. F. sur le CF Pachuca.
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Si Coman a idéalement lancé sa campagne mondiale, l’international tricolore n’en est pas resté à cette ouverture du score puisque c’est lui qui a porté la marque à 4-0 dès la 21e minute, face à une équipe océanienne en grande difficulté. Entretemps, Sacha Boey et Michael Olise, deux autres joueurs français, avaient aussi trouvé le moyen de s’illustrer.
Alors que le but de Boey n’était autre que son tout premier avec Munich, Olise n’en était évidemment pas à son coup d’essai. Auteur de 12 buts et surtout 18 passes décisives en 34 matches de Bundesliga, l’international tricolore a une fois de plus démontré qu’il était un rouage essentiel de l’équipe de Vincent Kompany. Contre Auckland, l’ancien joueur de Crystal Palace a aussi distribué deux passes décisives et signé un second but personnel magnifique juste avant la pause, portant donc à cinq le nombre de buts inscrits par des joueurs français lors de cette entrée en matière flamboyante du Bayern.
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Parallèlement à cette déferlante de buts bleu-blanc-rouge, Vincent Kompany a demandé à son équipe de mettre l’équipe néo-zélandaise sous une pression constante et ses joueurs ont exécuté son plan à la lettre. Pour sa première avec le Bayern, le défenseur Jonathan Tah a régné en maître aux côtés d’Aleksandar Pavlović, comme s’il faisait partie de la saison depuis de nombreuses saisons déjà. « On a joué comme nous le ferions contre n’importe quelle équipe », a souligné Pavlović. « On était vraiment motivés, on voulait continuer à aller de l’avant après chaque but, et c’est exactement ce que nous avons fait. »
Le plus étonnant dans ce 10-0 finalement, c’est que le meilleur buteur bavarois depuis deux saisons, Harry Kane, n’ait pas réussi à faire trembler les filets malgré un nombre de tirs conséquent de la part de son équipe (32). L’international anglais a cependant été parfaitement relayé par ses coéquipiers français, mais aussi par Thomas Müller, auteur d’un triplé, et Jamal Musiala, buteur à trois reprises malgré son entrée sur le terrain après une heure de jeu.
« Lors d’une entrée en lice, il est facile de chercher des excuses si les choses ne se passent pas bien », a glissé Thomas Müller avec sagesse, lui qui dispute son dernier tournoi avec le Bayern. « Mais avec une telle performance, on peut être satisfaits. Ce n’est pas quelque chose que l’on pouvait prendre pour acquis. »
Auckland était certes bien moins fort que les géants allemands, mais si le score s’est avéré aussi lourd, c’est aussi parce que les Bavarois n’ont jamais rien laissé au hasard. « L’un des moments forts pour moi a été de voir Jamal [Musiala] sprinter vers son camp pour aider en défense », a notamment déclaré l’entraîneur Vincent Kompany, satisfait du retour de blessure de l’international allemand. « Quand tu fais ça dans un match comme celui-ci, cela te donne une base solide sur laquelle construire. »
Avec des Français en pleine forme, un Thomas Müller déterminé à finir en beauté après avoir inscrit son 250e sous les couleurs bavaroises et un Jamal Musiala affamé, le Bayern peut clairement se montrer ambitieux, quand bien même la pente va se raidir dans le Groupe C, et ce, dès vendredi à l’occasion du choc très attendu contre le CA Boca Juniors, à Miami. « On a vraiment hâte d’affronter Boca Juniors », a ainsi conclu Jonathan Tah. « Ce sera un match intense avec de nombreux fans présents à Miami. Ce sera définitivement différent d’aujourd’hui, mais on est prêts. »