En dix ans, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont versé 84 milliards de francs CFA en contribution directe au budget de l’État. En 2023, près de 25 milliards de francs CFA ont été alloués sous forme de dividendes, selon un rapport du cabinet Price water house Coopers (PwC) présenté mercredi par le directeur général de l’entreprise, Mama Sougoufara.
L’impact des ICS sur le produit intérieur brut (PIB) du Sénégal a également connu une progression notable, passant de 32,7 milliards de francs CFA en 2015 à 120,4 milliards en 2023, avec un pic à 271,1 milliards en 2022. « Cette évolution confirme le rôle de plus en plus visible des ICS dans la création de richesses au Sénégal », a souligné M. Sougoufara à APS.
À en croire le média, en 2023, les ICS représentaient 13,87 % du secteur extractif sénégalais, contre 11,62 % en 2015. L’entreprise, détenue majoritairement par le groupe indien Indorama depuis 2014, est aussi un employeur clé avec 5.000 emplois directs, faisant d’elle « le premier employeur en milieu rural et dans le secteur minier ».
« Par ailleurs, les achats de biens et services auprès d’entreprises locales ont bondi de 45 milliards de francs CFA en 2014 à 80 milliards en 2023. Le nombre de fournisseurs sénégalais partenaires est passé de 269 à 627 sur la même période », indique le rapport.
Chaque année, les ICS investissent 1,5 milliard de francs CFA dans des actions de responsabilité sociale d’entreprise (RSE), bénéficiant directement à 150.000 personnes. « Ces fonds servent principalement à l’assistance sociale des personnes handicapées et à l’organisation de consultations médicales gratuites », a expliqué M. Sougoufara.
Forte de ces performances, l’entreprise ambitionne désormais de construire une nouvelle usine de production d’acide phosphorique, un projet estimé à 240 milliards de francs CFA.