El Malick Ndiaye, le chargé de communication du parti PASTEF, a été libéré sous une condition peu commune au Sénégal. Pour la première fois dans l’histoire politique du pays, une personnalité de son envergure est placée en liberté provisoire avec un bracelet électronique. M. Ndiaye avait été arrêté il y a près d’une semaine pour diffusion de fausses nouvelles susceptibles de jeter le discrédit sur le fonctionnement des institutions. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Ndiaye décrit sa situation et exprime son ressenti face à cette mesure exceptionnelle.
Le sentiment d’être traité comme un « délinquant »
El Malick Ndiaye s’est exprimé sur les réseaux sociaux concernant les détails de sa libération : « Un bracelet électronique m’a été assigné pour certainement suivre mes moindres faits et gestes comme si j’étais un délinquant. La finalité, probablement, restreindre mes activités. » Il semble ressentir un certain mécontentement face à cette décision, qui le place dans une situation où il est perçu comme un délinquant aux yeux de la société.

Les soutiens reçus durant sa détention
Malgré cette mesure contraignante, El Malick Ndiaye tient à remercier tous ceux qui l’ont soutenu durant sa détention : « Grâce à vos messages de soutien et vos prières, je ne me suis jamais senti seul, pas un seul instant. Je vous en remercie infiniment! »
Des restrictions de déplacement
Outre le port du bracelet électronique, El Malick Ndiaye fait face à d’autres restrictions, notamment en matière de déplacement : « Je n’ai plus le droit de sortir de Dakar sans autorisation; même pour aller dans mon Jolof natal! »

Une détermination renforcée
Malgré ces obstacles, le chargé de communication de PASTEF se dit déterminé dans son engagement pour la défense de la démocratie et la libération des prisonniers politiques au Sénégal : « Par ailleurs, je demeure renforcé dans ma détermination pour la libération des otages politiques et pour préserver la démocratie au Sénégal. Le combat pour un Sénégal meilleur continue ! »