Après les violentes manifestation à la suite de sa condamnation, Ousmane Sonko annonce un bilan de trente (30) morts six cent cinquante (650) arrestations, avec des cas de tortures, dans son mémorandum.
En effet, des jeunes sont arrêtés par la police (Thiès – commissariat des Parcelles Assainies) ou par des milices et livrés à des hommes politiques, déclare Ousmane Sonko. Ces derniers les torturent ou les humilient en publiant les images des actes de tortures ou d’humiliation odieux attentatoires à leur dignité dans les réseaux sociaux ; ce fut le cas de Pape Abdoulaye Touré, membre du mouvement Sénégal Notre Priorité, affirme le leader de Pastef.
Photos tirées de l’annexe du mémorandum
Des personnes blessées gardées à vue dans les commissariats se voient parfois refusées tout soin dans
les hôpitaux ou centres de santé publics, déplore Ousmane Sonko, qui renseigne qu’un « manifestant blessé aurait même perdu la vie dans un commissariat à la suite d’un refus de la police de l’extraire de son cachot pour des soins. »
Des agents des forces de défense et de sécurité s’introduisent de force dans les structures sanitaires
pour y procéder violemment à des arrestations de blessés sur leur lit de soin, mentionne le mémorandum.
Les violences faites aux enfants et aux femmes figurent aussi en bonne place. Ainsi, « sur des images qui ont fait le tour du monde, il a été observé que les forces de l’ordre (police comme gendarmerie) ont systématiquement utilisé de jeunes manifestants comme boucliers humains dans des conditions atroces. »
De même, « J’ai été particulièrement choqué par les cas de viols comme armes de répression perpétrés sur des étudiantes qui manifestaient, par suite des faits relatés à mon avocat Juan Branco », a-t-il fait savoir.