Après deux jours de parade dans la capitale, la flamme continue son chemin ce mardi à Saint-Quentin. Avant son retour attendu pour la cérémonie d’ouverture des JO le 26 juillet.
Voilà le rendez-vous lancé par ce relais de la flamme qui a vadrouillé dans tout Paris et ses lieux emblématiques pendant deux jours. Et par le triple champion olympique Nikola Karabatic pas peu fier de conclure ce périple de 58 km, lundi soir, en allumant le chaudron place de la République devant 30 000 personnes. « C’est de la folie de sentir que ça devient réel. On est en pleine prépa, dans le sprint final. D’avoir ce petit break, sentir ce soutien populaire, cette énergie, dont on va avoir besoin c’est juste fou. Je me sens très heureux, très chanceux, et j’ai hâte que ça commence ».
Les déambulations avaient débuté porte de la Chapelle, torche entre les mains de la fleurettiste Ysaora Thibus, filant de l’Arc de Triomphe au Trocadéro, passant à l’Opéra Bastille, s’invitant à Roland-Garros et surtout à l’Insep où 17 anciens porte-drapeaux français olympiques et paralympiques étaient réunis lors d’un relais collectif sur la piste d’athlétisme estampillée Marie-José Pérec, en présence de l’intéressée, devant une tribune copieusement garnie.
L’émotion était palpable pour Jackson Richardson, invité surprise, comme chez un David Douillet qui confiait la torche à la paranageuse Béatrice Hess au CV alourdit de 26 médailles dont 20 en or ou chez Christine Caron, première femme à avoir été porte-drapeau de la délégation française, pour ne citer qu’eux. Ce mardi, c’est au tour de Saint-Quentin (Aisne) de reprendre le flambeau, avant qu’il ne revienne une bonne fois pour toutes, lancer les hostilités lors de la cérémonie d’ouverture.