La Brigade Spéciale de la Gendarmerie de Niague( Rufisque) a déféré une affaire de mœurs devant le procureur de la République. Le dossier incrimine le commerçant I. Teuw. Agé de 58 ans, polygame avec 4 épouses, père de 22 enfants, il est accusé de viol suivi de grossesse par la petite sœur d’une de ses épouses, âgée de 14 ans.
Selon les informations de Seneweb, cette affaire défraie la chronique au quartier « Fouta » de Niague, dans la commune de Tivaouane Peulh Niaga. Le 5 août 2024, Mb. Ndiaye, 61 ans, en compagnie de sa fille A. R. Ndiaye avait saisi la gendarmerie de Niague. Le vieux a manifesté son désir de porter plainte contre son voisin I. Teuw pour viol répétitif sur sa fille. Les gendarmes-enquêteurs ont entendu sommairement la victime qui confirme les propos de son père. Elle a dit que I. Teuw a abusé d’elle à plusieurs reprises en le menaçant de mort avec un couteau. Le même jour, les gendarmes ont envoyé une réquisition au médecin gynécologue de l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque afin de procéder à un examen sur elle. Délivrant un certificat médical, la blouse blanche a conclu une suspicion d’abus sexuel la jeune fille. Le médecin a constaté « une grossesse intra utérine évolutive de 22 semaines et 5 jours et des lésions hyménales anciennes sur un hymen compliant ».
« Il m’a violée sur le lit conjugal de ma mère… »
Entendue, A. R. Ndiaye, élève en classe de cinquième a raconté cette partie sombre de sa vie. Elle a déclaré que depuis l’année 2023, I.Teuw abuse d’elle. « La première fois, il s’était introduit dans la chambre conjugale de ma mère où j’y étais seule. Il m’a menacée avec un couteau. Il m’a forcée à avoir un rapport sexuel avec lui. Après, il m’a dit de ne pas divulguer cette affaire. Sinon, il va me tuer. Depuis lors, il profite de la proximité de nos maisons et de l’absence de mes parents pour venir me contraindre à coucher avec moi », relate-t-elle. La victime poursuit que c’est l’auteur du viol qui a informé ma grande sœur aînée de ma grossesse. Car celle-ci est son épouse. Ensuite, « il a demandé à ma mère de me faire quitter le quartier et qu’il est prêt à prendre en charge tous les frais de voyage », a raconté la plaignante. Elle a conclu ses dépositions, affirmant que I. Teuw est le seul homme avec qui, elle a eu des rapports sexuels.
Le mis en cause propose un test de paternité
A la suite des expertises médicales, les gendarmes se sont rendus, le 6 août 2024, au domicile de I. Teuw. Mais, le mis en cause n’était pas sur les lieux. C’est ainsi qu’une convocation a été remise à son fils aîné. Le lendemain, son avocat, Me Abdy Nar Ndiaye, a contacté les enquêteurs. La robe noire déclare qu’il présentera son client, le 15 août 2024. A cette date, I. Teuw a été présenté à la Brigade sous l’assistance de son conseil. Interrogé, il a réfuté les faits, disant qu’il n’a jamais eu des rapports sexuels avec la fille. Par contre, le mis en cause dit avoir pris l’engagement de payer les frais médicaux de la victime. Et, pour laver son honneur, le père de famille se dit disposer à un test de paternité à ses frais.