Air Sénégal, fleuron national du pays de Bassirou Diomaye Faye, tangue dangereusement sous le poids de dettes vertigineuses.
En effet, la compagnie nationale s’est empêtré dans les filets de la finance mondiale. Concrètement, Air Sénégal se débat face à une décision de justice américaine qui menace de lui arracher quatre de ses avions.
La situation se passe avec Carlyle Aviation, créancier implacable, réclamant son dû de 10 millions de dollars. Un montant qui, pourrait sembler dérisoire, mais qui pour Air Sénégal représente une énorme somme.
Il suffit d’imaginer le ciel du Sénégal privé de la moitié de ses appareils. C’est pourtant le scénario catastrophe qui se profile si la saisie venait à se concrétiser.
Une amputation qui laisserait la compagnie dans une position délicate, incapable d’honorer ses promesses de voyages.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. D’autres créanciers restent dans l’ombre, attendant une opportunité de réclamer leurs fonds. On compte parmi eux Bpifrance, Euler Hermes, l’agence britannique de crédit à l’export.
Tous ont misé sur la réussite d’Air Sénégal, tous attendent maintenant leur retour sur investissement avec une patience qui s’érode.
Une approche de solution pour Air Sénégal
Face à cette grande dette, les autorités sénégalaises tentent une manœuvre de la dernière chance. Un plan de sauvetage est en effet déployé dans l’urgence. Audit, restructuration, les mots clés d’un sauvetage incertain résonnent dans les couloirs du pouvoir.
Cette crise d’Air Sénégal n’est pas qu’une simple turbulence financière. Elle questionne l’ambition même des nations africaines à conquérir leur ciel, à tracer leurs propres routes aériennes dans un monde où les géants de l’aviation dictent leurs lois.
Entre fierté nationale et réalités économiques, le Sénégal, comme tant d’autres, cherche son équilibre sur le fil tendu de la modernité.
L’avenir d’Air Sénégal reste suspendu dans les airs, comme un avion en attente d’autorisation d’atterrissage. Le temps presse, les créanciers s’impatientent, et le ciel sénégalais retient son souffle.
SOURCE: https://yop.l-frii.com/