L’arrêt Diarra et son prolongement – un « cadre temporaire » défini par la FIFA, la semaine dernière – n’ont pas encore d’incidences réelles sur le mercato hivernal. Les acteurs du marché français oscillent entre méconnaissance, craintes et questionnements.
Si vous n’avez pas une solide formation de juriste, un bac + 8 en droit et/ou 24 heures devant vous, la tâche s’annonce complexe. Mesurer avec précision les potentielles conséquences de l’arrêt Diarra a des allures de casse-tête. Le 4 octobre, la Cour de justice de l’Union européenne a déclaré contraire au droit de l’UE un certain nombre de dispositions édictées par la FIFA pour réguler et contrôler le marché des transferts. Dans les faits, et pour résumer, un footballeur a, avec cet arrêt, la possibilité de quitter un club où il est engagé s’il paie sa rémunération jusqu’au terme prévu du contrat. Et ce, sans que son nouveau club ne soit soumis à des lourdes sanctions comme aujourd’hui. C’était donc sans doute afin de clarifier les choses que la FIFA a communiqué sur un « cadre temporaire », lundi, une petite dizaine de jours avant le début de ce mercato hivernal, le premier depuis décision initiale de la CJUE.