La déclaration d’Emmanuel Macron prononcée à l’occasion de la Conférence annuelle des ambassadeurs français a suscité diverses réactions sur le continent.
Alors qu’il y avait jadis neuf pays africains qui abritaient des bases militaires françaises sur le continent, il n’y en aura plus que deux, le Gabon et Djibouti, dans un futur proche.
En effet, après le départ des forces françaises de Centrafrique, du Mali, du Burkina Faso et du Niger, le Tchad et le Sénégal ont annoncé, en novembre dernier, leur volonté de les faire partir de leur pays.
Ils seront suivis, dans cet élan généralisé de souverainisme, par la Côte d’Ivoire, qui, elle aussi, exprime, le 31 décembre 2024, son souhait de rompre les rangs des soldats français de son territoire.
C’est dans cette atmosphère de « brouillard » politico-diplomatique que le président français, Emmanuel Macron, s’est exprimé pour redorer le blason de la puissance coloniale. Mais qu’a-t-il dit au point de susciter autant de réactions en Afrique ?