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Accueil » Fama Niang : L’agente de joueurs qui ouvre la voie aux femmes dans le football
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Fama Niang : L’agente de joueurs qui ouvre la voie aux femmes dans le football

5 mars 20250
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Dans le cadre du Mois de la Femme, qui met en lumière les portraits de femmes africaines façonnant le football, Cafonline.com a eu le privilège de rencontrer Fama Niang, agente de joueurs.

Née à Dakar, Fama nous partage son parcours, ses défis et ses réussites avec une grande sincérité. Elle souligne avec conviction : « Il y a de la place pour les femmes, car nous sommes encore très peu nombreuses dans ce milieu, mais les choses évoluent », exprimant ainsi son engagement à briser les barrières et à ouvrir la voie aux générations futures de femmes dans le sport.

À travers ses propos, Fama met en lumière l’importance de la passion, de la détermination et de la persévérance pour réussir dans un environnement majoritairement dominé par les hommes. Sa vision du football et son rôle en tant qu’agente témoignent de sa contribution essentielle à l’évolution de ce secteur en Afrique.


Cafonline.com : Fama Niang, qu’est-ce qui vous a poussé à devenir agente de joueurs de football ?

Fama Niang : C’est avant tout une question de passion. J’ai grandi à Sochaux, dans l’Est de la France, une ville ouvrière où le football avait une place particulière. Sochaux, à l’époque, faisait partie de ces clubs historiques français, avec un très beau centre de formation, bien avant l’ère du Paris Saint-Germain. C’était une sorte de fierté pour la ville, une ouverture vers le monde extérieur, particulièrement pour nous, les jeunes issus de familles africaines. Mon propre père et ma mère étaient les premiers dans la région à vivre là avec leurs enfants, et tous les jeunes Africains ou Noirs arrivant à Sochaux se sentaient chez eux grâce à cette famille d’accueil qu’était la nôtre.

Le football, pour nous, c’était plus qu’un simple sport. Il faisait partie de notre quotidien et je l’ai toujours vécu dans un cadre familial. Très tôt, j’ai eu des proches, comme des beaux-frères ou des amis, qui sont devenus footballeurs professionnels. Et j’ai rapidement voulu intégrer cet univers. J’ai même travaillé sur un documentaire lors de la Coupe du Monde de 2010, où j’ai eu l’occasion d’interviewer des légendes comme Bernard Lama pour comprendre leur passion pour ce sport. Après avoir passé de nombreuses années dans le milieu de la musique, j’ai ressenti le besoin de changer et, en discutant avec mon frère, un agent de joueurs, j’ai décidé de me lancer.

En 2021, j’ai obtenu ma licence d’agent, après trois années d’efforts. C’était un véritable défi, car il y a peu de places et il faut réussir les examens spécifiques pour obtenir cette licence.

En tant que femme dans un domaine dominé par les hommes, quels défis avez-vous rencontrés ?

C’est un paradoxe, car bien souvent, en tant que femme, les gens doutent de nos connaissances en football. Certains pensent qu’on ne suit pas les championnats, qu’on ne connaît pas le milieu. Pourtant, ma passion pour ce sport et mon expérience n’ont jamais été un obstacle. J’ai eu la chance d’être soutenue par mon frère, un agent respecté, qui m’a ouvert des portes. Mais malgré cela, il faut savoir se frayer un chemin par soi-même.

En tant qu’agente, l’une des choses que j’adore, c’est d’être sur le terrain. Voir des matchs de jeunes, de féminines, aller à la rencontre des recruteurs et des familles, c’est là où je trouve mon épanouissement. J’ai eu l’occasion de discuter avec des recruteurs de grands clubs, parfois étonnés de croiser une femme agente sur le bord du terrain. En général, la première réaction des gens est de penser que je suis la maman d’un joueur. Quand je leur explique que je suis agente, c’est souvent une surprise, un point de conversation.

Quels critères prenez-vous en compte pour choisir un joueur ou une joueuse à représenter ?

Quand je choisis un joueur, il y a plusieurs éléments à prendre en compte. D’abord, le feeling, l’instinct. La technicité d’un joueur est primordiale. Je fais attention à leur comportement sur le terrain, dès l’échauffement. S’ils sont concentrés ou s’ils ont une attitude décontractée, cela me donne déjà une idée de leur état d’esprit.

Les critères varient en fonction des postes. Par exemple, un défenseur central devra avoir une taille imposante pour évoluer dans ce rôle au plus haut niveau. Il y a aussi des considérations comme la hygiène de vie, la structure familiale, car il n’est pas rare de rencontrer des jeunes qui ont un parcours difficile. Dans ce cas, l’accompagnement doit être plus rigoureux.

Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans la gestion de carrière ?

Ce qui me passionne, c’est d’accompagner un joueur ou une joueuse, de les voir évoluer, commencer dans un club amateur et les aider à intégrer un club professionnel. L’aspect humain est essentiel. Il y a des moments difficiles, comme quand un joueur manque de temps de jeu ou traverse une période de forme faible. À ce moment-là, il faut trouver les solutions, que ce soit en mettant en place des préparateurs physiques, mentaux ou en l’aidant à trouver un autre projet.

Mais c’est surtout la progression de ces jeunes, leur passage de l’amateurisme au professionnalisme, qui me motive.

Comment établissez-vous une relation de confiance avec vos joueurs ?

La confiance se construit au fil du temps. Ce n’est pas un contrat qu’on signe, c’est un travail de longue haleine. Être transparent, honnête et ne pas vendre du rêve aux joueurs est essentiel. Lorsqu’un joueur fait un bon match, il faut savoir le féliciter. En revanche, lorsqu’il est en dessous de ses capacités, il faut lui dire la vérité. La relation de confiance passe par la transparence, la rigueur et la constance dans notre travail.

Il faut aussi se rappeler que c’est le joueur qui fait l’agent. Quand un joueur brille, c’est l’agent qui est reconnu. Mais si le joueur n’évolue pas, cela peut être un frein. C’est pour cela que je mets un point d’honneur à être honnête et à travailler dur pour mes joueurs.

Quel rôle jouez-vous dans la négociation des contrats et des accords commerciaux ?

Nous jouons un rôle central dans les négociations. Il y a les discussions entre les clubs, mais en tant qu’agents, nous sommes souvent la clé pour faire avancer les choses. Cela nécessite une bonne connaissance des enjeux financiers, des relations entre clubs et une capacité à défendre au mieux les intérêts du joueur. Ce n’est pas seulement une question d’argent, mais aussi de projets sportifs et de valeurs partagées.

Comment gérez-vous les attentes des joueurs et de leurs familles, parfois très élevées ?

Cela dépend vraiment des situations. Il y a des joueurs pour lesquels les attentes sont très élevées, et parfois, leurs familles peuvent être impatientes ou avoir déjà des idées bien arrêtées sur leur parcours, ce qui est compréhensible, car il s’agit de projets de carrière. Mais la vérité d’aujourd’hui n’est pas forcément celle de demain. Par exemple, lorsqu’un joueur signe un contrat professionnel, il est possible qu’il ne fasse pas encore partie de l’équipe première et se retrouve à jouer en réserve. Dans ce cas, il doit prouver qu’il mérite de revenir dans le groupe pro, mais certains parents ne remettent pas en question ce processus.

Il peut arriver qu’un joueur soit très performant pendant un certain temps, puis traverse une période difficile, ce qui est normal dans une saison. À ce moment-là, il est crucial de trouver la bonne approche pour l’aider à retrouver son meilleur niveau. Cependant, pour les familles, la responsabilité est souvent attribuée au club ou à l’agent. Par exemple, l’agent n’est pas responsable si le joueur ne joue pas. Si un joueur est bon, il doit jouer, et c’est le rôle du coach de le faire jouer. Un bon coach aligne toujours les meilleurs éléments, car il est sous pression pour obtenir des résultats. Si un coach choisit des joueurs uniquement par affinité personnelle ou en fonction de ses relations avec certains agents ou familles, il ne faut pas être surpris si l’équipe échoue.

Il est important que les parents soient prêts à accepter que leur enfant traverse des moments difficiles et que parfois un certain comportement en centre de formation peut jouer un rôle. Il est essentiel que les parents soient également prêts à discuter ouvertement avec leur enfant et à lui rappeler que certaines choses doivent être améliorées, comme son hygiène de vie, pour l’aider à revenir au meilleur niveau. Parfois, je propose des préparateurs mentaux pour accompagner les joueurs. Mais certains parents, surtout ceux d’origine africaine, perçoivent ce genre de soutien comme un signe de faiblesse, pensant que leur enfant n’a pas besoin de voir un professionnel. Pourtant, cela peut permettre à un joueur d’exprimer des choses qu’il ne pourrait pas dire à son coach ou à ses parents. C’est un aspect qu’il est parfois difficile de faire comprendre, mais c’est important pour le bien-être du joueur.

Quelle est la plus grande satisfaction que vous retirez de votre métier ?

Les plus grandes satisfactions, pour moi, c’est de voir des jeunes s’épanouir dans leur carrière, réussir à gagner leur vie grâce à leur métier et apporter du bonheur à leurs parents. Lorsque ces jeunes réussissent à améliorer leur quotidien et à offrir à leur famille une vie meilleure, c’est une immense satisfaction. Personnellement, ma plus grande satisfaction a été d’obtenir ma licence, après trois années de travail acharné. Aujourd’hui, je travaille avec légitimité et je peux accompagner mes clients de manière professionnelle. Une autre satisfaction, c’est la reconnaissance que j’ai désormais, avec des joueurs, des joueuses, et des parents qui viennent me solliciter pour les accompagner dans leurs projets de carrière.

Quel conseil donneriez-vous à une jeune femme qui souhaite se lancer dans le métier d’agente de footballeur ?

Je lui dirais : bienvenue ! Il y a de la place pour elles, car nous sommes encore très peu nombreuses dans ce milieu. C’est un métier qui reste souvent dominé par des hommes, mais les choses évoluent. Je lui conseillerais de ne rien lâcher, car il y a une grande avancée, et aujourd’hui, il y a véritablement une place pour les femmes dans ce domaine. La passion et la volonté sont des clés essentielles. En tant que femme, je vois que de plus en plus de femmes font leur place dans ce secteur. Quand je commencerai à en voir davantage sur le terrain, je me dirai que nous avons franchi un cap. Ce serait un merveilleux signe d’évolution.

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