Le Fonds Monétaire International (FMI) vient de renforcer les accusations portées par l’opposition selon lesquelles l’ancien président Macky Sall aurait falsifié les comptes publics, un coup de plus pour les détracteurs du gouvernement, notamment Bassirou Diomaye Diakher Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko.
Tout a commencé en septembre dernier, lorsque Sonko avait révélé des chiffres falsifiés par le régime de Macky Sall. À l’époque, les critiques du pouvoir, qu’il s’agisse de politiciens ou de chroniqueurs influents, ont rejeté ses propos, les qualifiant de simples manœuvres politiques. Ces détracteurs ont affirmé attendre le rapport de la Cour des Comptes, qu’ils considéraient comme l’unique référence pour certifier la situation financière du pays.
Malgré les attaques répétées contre Sonko dans les médias, le Premier ministre a continué de dénoncer ces pratiques, affirmant que le rapport de la Cour des Comptes confirmerait ses allégations. Et là, surprise : le rapport tombe, donnant raison à Sonko, au grand désarroi de ceux qui l’avaient ridiculisé. Ces mêmes voix, qui avaient pourtant attendu ce rapport pour justifier leurs critiques, se sont retrouvées sans arguments solides, incapables de défendre leur position.
Le coup de grâce est venu lorsque le FMI a confirmé qu’entre 2019 et 2024, le gouvernement de Macky Sall avait dissimulé une dette cachée de 7 milliards de dollars (entre 3500 et 4000 milliards FCFA), validant ainsi les révélations de Sonko. Cette confirmation du FMI n’a fait qu’augmenter l’humiliation des détracteurs du Premier ministre et de Bassirou Diomaye Diakher Faye.
Aujourd’hui, la seule option digne de ces détracteurs est de présenter des excuses publiques à Sonko et à Faye, reconnaissant leurs erreurs. À défaut, il est impératif de cesser d’accorder une tribune à ceux qui ont contribué à ce fiasco financier, et de cesser de relayer les propos des dignitaires de l’ancien régime responsables de cette débâcle.
Par Pape Kadialy CISSE*
Militant Pastef