Ce mardi à 16h, les Lionnes du Sénégal débutent leur aventure dans la première Coupe d’Afrique des Nations Féminine de Futsal face à Madagascar. Une entrée en matière attendue dans un tournoi historique, placé sous le signe de la découverte et de la détermination.
« Nous faisons office de petit Poucet, mais nous ne sommes pas venues pour faire de la figuration. Nous allons tout donner pour aller le plus loin possible dans cette compétition », a déclaré la sélectionneuse nationale Aïssatou Seck en conférence de presse, aux côtés de la capitaine Mariama Diedhiou. Le ton est donné : malgré un retard d’expérience face aux favoris, le Sénégal veut bousculer la hiérarchie.
Organisée par la Confédération Africaine de Football (CAF), cette première édition de la CAN Féminine de Futsal se tient du 22 au 30 avril à Rabat, au Maroc. Neuf équipes y participent, réparties en trois groupes. Les vainqueurs de chaque groupe ainsi que la meilleure deuxième accèderont aux demi-finales. Les deux finalistes, quant à elles, valideront leur ticket pour la Coupe du Monde Féminine de Futsal de la FIFA, prévue du 27 novembre au 7 décembre 2025 aux Philippines.
Une première historique pour les Lionnes
Pour cette grande première, le Sénégal est logé dans le groupe C, aux côtés de Madagascar et de la Tanzanie. Un groupe homogène, mais piégeux, où chaque match aura des allures de finale. Ce mardi, face à Madagascar, les Lionnes devront se montrer solides d’entrée pour espérer prendre une option sur la qualification. Leur deuxième match aura lieu face à la Tanzanie.
Si le Sénégal arrive avec un déficit de compétition – comparé notamment au pays hôte, le Maroc, qui dispose d’un championnat actif et d’une sélection expérimentée depuis 2021 – la dynamique engagée par la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) depuis deux ans laisse entrevoir des perspectives. Deux sélections féminines de futsal ont vu le jour, une U15 (en vue des JOJ 2026) et une A, avec des stages de préparation et des matchs amicaux.
S’inspirer du Beach Soccer
Le Sénégal rêve d’un destin similaire à celui du Beach Soccer, discipline dans laquelle le pays s’est imposé comme une référence continentale. La patience, l’investissement et l’audace ont payé. Aujourd’hui, la même méthode s’applique au futsal féminin.
La CAN 2025 représente donc bien plus qu’un tournoi. C’est un terrain d’apprentissage, un levier de développement et une occasion en or de construire un projet solide pour les années à venir. En donnant tout, comme le promet leur coach, les Lionnes peuvent écrire les premières lignes d’une grande aventure.