La procédure de mise en accusation d’anciens ministres impliqués dans la gestion des fonds dédiés à la lutte contre la Covid-19, la sortie de Thierno Alassane Sall contre le pouvoir et la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale en Côte d’Ivoire sont les principaux au menu des quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
A propos des sujets relevant de la reddition des comptes, Libération annonce que l’Assemblée nationale pose l’Acte 1 de la procédure de mise en accusation d’anciens ministres dans l’affaire des Fonds Covid.
En effet, ‘’le président de l’Assemblée nationale a convoqué ce jour le bureau puis la conférence des présidents de l’Assemblée. Les deux rencontres sont prévues à 11 et 12 heures. Selon nos informations, les mises en accusation, demandées par le parquet général dans l’affaire des Fonds Covid, seront au menu’’, rapporte le journal.
‘’L’Assemblée nationale entre dans le vif du sujet’’, affiche en Une L’Observateur, indiquant que le Bureau de l’institution parlementaire ‘’est convoqué, ce mercredi 23 avril, par le président Malick Ndiaye pour l’informer de la saisine du Parquet et de l’ouverture officielle de la procédure de mise en accusation des anciens ministres Mansour Faye et Moustapha Diop devant la Haute Cour de justice’’.
L’Obs ajoute que ‘’dans la foulée, une deuxième réunion est prévue avec la Conférence des présidents afin de fixer le calendrier des travaux parlementaires relatifs à l’examen’’.
Selon L’As, ‘’l’Assemblée déclenche aujourd’hui la procédure de mise en accusation d’anciens ministres du régime de Macky Sall impliqués dans la gestion des fonds Force-Covid-19’’.
En politique, WalfQuotidien se fait l’écho de la sortie du député de l’opposition, Thierno Alassane Sall, contre le régime.
‘’A défaut d’un face-à-face avec le Premier ministre, Ousmane Sonko, le député Thierno Alassane Sall a fait face à la presse. Et c’est pour peindre un tableau sombre de la situation économique où tous les clignotants sont rouges, selon lui’’, note Walf.
Selon L’Info, ‘’Thierno Alassane Sall peint un tableau noir’’.
Décrivant la situation du pays, l’opposant a déclaré que ‘’rien ne bouge’’, rapporte EnQuête.
‘’Après plus d’un an au pouvoir, les signaux sont au rouge, d’après le constat de Thierno Alassane Sall. Cela contraste avec les promesses qui avaient été faites. Devant les journalistes, le leader de la République des valeurs a regretté une économie paralysée et a passé en revue différents secteurs en difficulté’’, écrit le journal.
La même publication s’intéresse à la situation politique en Côte d’Ivoire où le tribunal de première instance d’Abidjan a ordonné, mardi, la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale, estimant que le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle n’était plus Ivoirien au moment de son inscription sur la liste en 2022.
Selon la juge qui a rendu la décision, M. Thiam a perdu la nationalité ivoirienne quand il a acquis la nationalité française.
Pour EnQuête, ‘’Ouattara réveille les démons de la division’’ dans un pays marqué par le drame du concept de l’Ivoirité.
‘’Tidjane Thiam out’’, met en exergue Sud Quotidien, rappelant que l’actuel président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, ‘’accusé d’être d’origine burkinabé, avait lui-même été empêché de se présenter à l’élection présidentielle de 2000 pour cause de nationalité douteuse’’.
‘’Ouattara joue avec des allumettes’’, met en Une le quotidien L’As. ‘’Doit-on craindre le pire pour la Côte d’Ivoire ? Personne ne souhaite bien évidemment une réponse affirmative à cette question. Mais après la décision de la justice ivoirienne de radier le candidat du PDCI Tidiane Thiam de la liste électorale, les langues se délient sur un éventuel retour des démons du passé. En effet, la justice ivoirienne a estimé que le banquier a perdu sa nationalité quand il a acquis la nationalité française. S’appuyant ainsi sur l’article 48 du Code de la nationalité qui stipule qu’un Ivoirien majeur perd la nationalité ivoirienne au bout de 15 ans’’, écrit le journal.
Le Soleil met en exergue la ‘’précarité chronique’’ des internes des hôpitaux, ces praticiens en cours de formation spécialisée, qui exercent sous la responsabilité d’un médecin sénior.
‘’Longtemps perçu comme un passage prestigieux vers la spécialisation médicale, le concours d’internat attire chaque année de nombreux étudiants en médecine, pharmacie et psychiatrie. Mais derrière le rêve se cache une réalité plus complexe: conditions de travail éprouvantes, statut flou, rémunération jugée insuffisante, difficultés d’insertion… Les internes, véritables chevilles ouvrières des hôpitaux, réclament une revalorisation de leur fonction et un avenir plus certain’’, écrit le journal.
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