Le parti République des Valeurs/Réewum Ngor (RV), dirigé par Thierno Alassane Sall, a annoncé son refus de participer au dialogue national prévu le 28 mai, jugeant que « les conditions d’un dialogue utile et sincère ne sont pas réunies ».
Dans un communiqué, la République des Valeurs rappelle que le Président de la République, en tant que candidat, a signé le Pacte de bonne gouvernance démocratique issu des Assises nationales. Selon RV, ce pacte, auquel plusieurs candidats à la présidentielle de 2024 avaient souscrit, constitue un cadre légitime pour refonder nos institutions sur les principes de transparence, d’équité et de démocratie.
Pour la République des Valeurs, la mise en œuvre de ce pacte constituerait une expression claire et concrète d’une volonté de rupture. Elle permettrait d’économiser le temps et l’énergie jusque-là consacrés à la communication autour de slogans et de vœux pieux.
Toutefois, le parti dénonce les pratiques actuelles du pouvoir qui contredisent ces engagements : « parjure du Président de la République, décisions opaques, atteintes aux libertés d’expression et de presse, magouilles à l’Assemblée nationale, contre-vérités flagrantes, menaces et injures du Premier ministre face aux voix discordantes, multiples reniements ».
Dans ce contexte, la République des Valeurs estime que les conditions d’un dialogue véritable ne sont pas réunies. « Elle n’y participera pas. Le processus annoncé pour le 28 mai 2025 ressemble davantage à une opération de communication politique, dont les conclusions semblent déjà écrites par le régime qu’à une véritable concertation nationale », précise-t-on dans le communiqué.
Thierno Alassane Sall et ses camarades se disent ouverts à toute initiative sincère axée sur les véritables priorités nationales : économie, équité, éducation, santé, mise en œuvre du Pacte de bonne gouvernance démocratique. En revanche, ils refusent de cautionner ce qu’ils qualifient de « simulacre de dialogue ».
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