La livraison de lundi de la presse quotidienne traite de plusieurs sujets dont l’annonce de la rupture entre Barthélémy Dias et son mentor politique Khalifa Sall, tous les deux d’anciens maires de Dakar.
M. Dias a pris la décision de rompre les amarres avec Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Sénégal, pour créer son mouvement, rapporte Vox Populi. “Une séparation à l’amiable qui sonne la fin d’un long malaise”, commente le journal.
“Entre Khalifa Sall et Barthélémy Dias, c’est la fin d’un long compagnonnage. Le maire déchu de Dakar va lancer son mouvement politique, en vue de la prochaine présidentielle”, annonce L’Observateur.
“Après avoir vécu dans l’ombre de Khalifa [Sall] pendant des années, Barthélémy Dias est sur le point de s’émanciper en mettant en place son propre mouvement politique pour aller à la conquête de 2009”, peut-on lire dans les colonnes du journal Le Quotidien.
L’opposition “complètement divisée” sur le dialogue politique
Le quotidien Les Echos renseigne que les rumeurs sur la mésentente entre Barthélémy Dias et Khalifa Sall se sont confirmées ce week-end. “Même si le leader de Taxawu Sénégal, qui a annoncé le départ de Barthélémy Dias, parle de séparation à l’amiable, les choses semblent plus complexes qu’elles n’y paraissent”, rapporte le même quotidien.
Il affirme que Barthélémy Dias a annoncé à Khalifa Sall son désir de quitter la barque Taxawu Sénégal depuis plus de six mois. Le quotidien Les Echos ajoute que “Khalifa Sall a d’ailleurs tenté de le faire changer d’avis, en vain, avant de se résoudre à l’annoncer publiquement”.
Source A croit savoir qu’entre Barthélémy Dias et Khalifa Sall, “le divorce a été précipité par les dernières Législatives” de novembre 2024. “La perte de ses postes de député et de maire et le fait que Khalifa ne lui a pas confié les rênes de Taxawu Sénégal ont poussé l’homme à la gâchette facile à couper le cordon ombilical qui le liait à son ex-mentor”, écrit le journal en allusion à M. Dias.
Les quotidiens reviennent par ailleurs sur la participation ou non de l’opposition au dialogue sur le système politique sénégalais, qui s’ouvre le 28 mai prochain, à l’initiative du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
La SFI appuie la création de chaînes de valeur
Si l’on en croit Les Echos, l’opposition est “complètement divisée” à ce sujet. “Khalifa Sall, Oumar Sarr, la LD [Ligue démocratique] de Nicolas Ndiaye [sont] partants. La position de Fada, Amadou Bâ et du PS [Parti socialiste] fortement attendue. L’AFP [Alliance des forces de progrès] de Mbaye Dione se décide le 15 mai”, résume cette publication.
La “reddition des comptes” n’est pas en reste, avec notamment L’Observateur qui donne la parole à l’ancien ministre Mansour Faye après sa mise en accusation devant la Haute cour de justice, en même temps que quatre ministres du précédent régime.
“C’est Macky Sall qui est tout simplement visé, mais ils vont lamentablement échouer”, déclare M. Faye dans cette interview au quotidien L’Observateur, quotidien qui signale également que l’ancien ministre Birima Mangara fait “face à un scandale de 10 milliards FCFA”, en lien avec une affaire de dépôt à terme “non versé” au Trésor public.
EnQuête évoque la participation du président de la République à l’Africa CEO Forum à Abidjan, en Côte d’Ivoire. “Diomaye sort de l’enfermement”, affiche le journal à propos. Il souligne que dans la capitale économique ivoirienne, le président sénégalais aura l’occasion de “renouer avec les grands rendez-vous économiques internationaux”.
Le Soleil annonce que la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, va accorder 583 milliards FCFA au Sénégal, un financement destiné à “accompagner la transformation économique du pays en créant et en promouvant des chaînes de valeur”.
Tags – Barthélémy Dias Khalifa Sall Revue de presse