Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent de sujets se rapportant notamment à la visite officielle du Premier ministre Ousmane Sonko en Chine et aux remous en vue dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la justice où des grèves sont annoncées.
“En visite en Chine, le Premier ministre Ousmane Sonko a lancé, dimanche 22 juin, un appel aux investisseurs chinois à Hangzhou, ‘épicentre de l’innovation chinoise’, afin qu’ils participent activement à la transformation économique du Sénégal”, rapporte Le Soleil.
“Le Sénégal vous tend la main, venez transformez avec nous notre potentiel en puissance concrète”, a lancé le chef du gouvernement sénégalais à ses interlocuteurs, dans des propos rapportés par le même journal.
Il s’agit d’un “appel fort à l’endroit des investisseurs chinois, les invitant à prendre toute leur place dans la dynamique de transformation économique du Sénégal”, relève Libération. “Sonko mobilise les capitaux chinois”, affiche à ce sujet cette publication.
Selon le quotidien L’As, le Premier ministre “a déroulé un plaidoyer vigoureux en faveur de l’investissement au Sénégal”, à l’occasion du forum de Hangzhou auquel il participait en Chine.
Le Pacte social “déstabilisé”
“Devant des dizaines de décideurs économiques, il a vanté les atouts du pays et invité les géants chinois à s’impliquer dans la transformation économique nationale”, écrit L’As.
Des quotidiens s’intéressent aux remous sur le front social, à l’image de Tribune selon lequel le Pacte social signé il y a quelques semaines se trouve “déstabilisé” par les grèves annoncées dans le secteur de la Justice et de l’Enseignement supérieur.
Sud Quotidien et le quotidien L’As reviennent en particulier sur la grève de trois jours annoncée dans l’enseignement supérieur, à partir de mardi, conformément au mot d’ordre du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES).
“Les enseignants dénoncent ‘l’entêtement du Fonds national de retraite’ à ne pas publier le décret, n° 2025-398 du 7 mars 2025”, relatif aux veuves, veufs et orphelins des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés, “en refusant de leur reverser la pension de réversion”, explique Sud Quotidien.
Le syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ), de leur côté, “ont décidé de monter à la vitesse supérieure pour se faire entendre […]”, en réclamant “le passage direct de tous les greffiers à la hiérarchie A2”, lit-on dans les colonnes de L’As.
L’actualité internationale n’est pas en reste, avec Le Soleil qui ouvre sur la conférence des chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tenue ce week-end à Abuja, au Nigéria.
“Choix inattendu” de Maada Bio à la présidence de la Cédéao
A cette occasion, le président sortant de la Cédéao, le Nigérian Bola Tinubu, “a appelé le Mali, le Burkina et le Niger à revenir dans le giron de l’organisation régionale”, selon Le Soleil.
Le journal signale dans le même temps que Julius Maada Bio, de la Sierra-Leone, a pris la tête de la Cédéao à l’issue de ce sommet. “Dans son discours d’investiture, il a présenté ses priorités pour faire face aux défis sécuritaires, économiques et institutionnels de la région”, fait savoir le journal.
Enquête revient sur les coulisses de l’élection de Maada Bio, un “choix inattendu”, si l’on en croit ce quotidien, selon lequel c’est plutôt le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye qui était pressenti.
“Contre toute attente, la présidence tournante de la Cédéao a été confiée au président sierra-léonais Julius Maada Bio, lors du 67e sommet de l’organisation à Abuja, ce dimanche 22 juin 2025. Pressenti ces dernières semaines, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye n’a finalement pas été désigné, malgré les espoirs nourris autour de son profil rassembleur”, indique le journal.
Le président Faye aurait décliné la proposition, sur conseil de ses proches collaborateurs, lesquels auraient jugé prématuré pour lui de “s’engager dans un mandat régional aussi exposé”, sachant qu’il est déjà “confronté à des défis internes majeures (réformes institutionnelles, attentes sociales fortes, tensions post-électorales)”, écrit Enquête.
Cette publication évoque par ailleurs l’entrée des Etats-Unis dans le conflit opposant l’Iran à Israël. “Les Mollahs en danger”, affiche le journal, en se demandant : “Assiste-t-on à une guerre préventive ou civilisationnelle ?”