Les quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS), sont plongés dans la ferveur du grand Magal de Touba dont la 136ème édition sera célébrée ce mercredi.
‘’Pluie de dévotion’’, titre Le Soleil, notant que les averses n’ont pas freiné l’ardeur des pèlerins qui ont assailli la capitale du mouridisme.
Le journal relève qu’à 24 heures de la célébration du 18 Safar, ‘’Touba vibre au rythme des panégyriques de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride. Des milliers de fidèles, venus des quatre coins du monde, convergent vers la cité religieuse. Les rues et les ruelles commencent à se remplir de monde’’.
”Il faut parfois se jouer les coudes pour frayer son chemin. Accéder à la grande mosquée pour se recueillir n’est pas chose aisée. Il faut parfois plusieurs minutes, parfois des heures. Mais les fidèles, très dévoués, endurent l’épreuve, sous la pluie. Pauvres comme riches, enfants comme adultes, vieux comme jeunes, les pèlerins viennent renouveler leur adoration à Dieu et leur attachement à Serigne Touba. L’engouement et la dévotion de ces fidèles sont perceptibles. Leur ferveur est palpable. Des zikrs sont entonnés en chœur par des disciples mourides’’, décrit la publication.
Selon Sud Quotidien, ‘’la cité religieuse de Touba, sera en cette matinée du mercredi 13 août, le point focal de la communauté musulmane et particulièrement les mourides, à l’occasion du grand Magal’’.
‘’L’événement religieux célébré le 18 Safar, du mois lunaire islamique, commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké fondateur du Mouridisme. Le Magal est un rendez-vous spirituel majeur de par sa dimension internationale, attirant des musulmans venus des quatre coins du monde. Pour cette édition, les organisateurs ont retenu comme thème la +Citoyenneté+, à travers +La célébration de la foi qui transcende les frontières’’, écrit Sud.
”Tout pour Bamba !’’, s’exclame WalfQuotidien. Le journal signale, par exemple, qu’à la veille du Grand Magal de Touba, ‘’la gare routière des Baux Maraîchers de Pikine ne désemplit pas. Dès les premières heures de la matinée, des milliers de pèlerins affluent, sacs au dos ou valises. Les appels des rabatteurs se mêlent au vrombissement des moteurs de cars et bus de transport prêts à prendre la route. Tous convergent vers la ville religieuse de Touba où la célébration du Grand Magal est prévue, ce mercredi 13 août’’.
Le Quotidien revient ‘’sur les traces des 8 Khalifes de Serigne Touba’’.
”Touba est replongée dans la ferveur depuis plusieurs jours. La communauté musulmane célèbre demain la 136ème édition du Magal de Touba dans un recueillement pour rendre hommage à Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme. Serigne Touba, qui a contribué à l’expansion et au rayonnement de l’islam, est un nom sanctifié. Son héritage est entretenu par des millions de talibés. Son legs a été géré depuis sa disparition par 8 khalifes généraux. 8 empreintes sur la cité religieuse et le Mouridisme”, lit-on dans la publication.
Dans sa livraison du jour, L’As met en exergue la question de l’avortement médicalisé en cas viol ou d’inceste et titre : ‘’L’inconséquence du Sénégal’’.
Selon le journal, ”des femmes victimes d’agressions sexuelles, de viol et d’inceste, s’adonnent à des avortements clandestins. Souvent au prix de leur vie ou de leur liberté. Elles se heurtent au moindre des cas, à la loi. Simplement parce que le tribunal de la société est une calamité, porter le fruit d’un inceste, d’un viol est un fardeau que beaucoup ne supportent pas. Même après les accouchements, certaines se débarrassent de leurs enfants’’.
”Là encore, elles tombent pour infanticides. De victimes, on passe très vite à +bourreau+ du point de la législation. Et pourtant, le Sénégal a ratifié, en 2003, le Protocole de Maputo (protocole additionnel à la Charte des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique). Le texte autorise l’avortement médicalisé en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste. Seulement, l’application fait défaut malgré la valeur supranationale dont disposent les textes internationaux’’, écrit le journal.