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Accueil » « Dette cachée » : L’APR démonte les accusations du gouvernement Sonko – Diomaye
Politique

« Dette cachée » : L’APR démonte les accusations du gouvernement Sonko – Diomaye

2 septembre 20250
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Dans un texte publié par sa cellule analyses et prospective, l’Alliance pour la République (APR) a encore démenti les accusations de la dette qui aurait été cachée par l’administration Macky Sall. Selon les Apéristes, le nouveau gouvernement a voulu discréditer l’ancien régime. Même s’ils concèdent que la dette a bien augmenté durant le règne de Macky Sall « proportionnellement au PIB », les membres de la cellule analyses et prospective parlent d’une « construction politique bien plus qu’une réalité économique. »

La dette cachée, ou la chimère d’un récit politique

Depuis le 26 septembre 2024, un mot revient sans cesse dans le débat public : celui de « dette cachée ». Répété à satiété par les nouvelles autorités, il a fini par devenir une vérité d’opinion, presque un dogme. Pourtant, quiconque observe avec rigueur les finances publiques sénégalaises sait que la « dette cachée » est une construction politique bien plus qu’une réalité économique.

La dette du Sénégal n’a jamais été « cachée ». Elle a toujours été suivie, déclarée et consolidée par les institutions compétentes : ministère des Finances, BCEAO, FMI. Les devises empruntées passent par la Banque centrale qui reversent aux pays du CFA. Mieux, chaque convention de prêt est autorisée par la Cour Suprême du Sénégal. Les financements contractés par l’État sont connus des bailleurs, publiés dans les rapports de la Banque mondiale et du FMI, et inscrits au budget. Parler de dette « cachée » revient à faire croire qu’un pays membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), sous surveillance de la BCEAO et du FMI, aurait pu dissimuler 13 milliards de dollars de passifs sans que personne ne s’en aperçoive. Une telle hypothèse est non seulement invraisemblable, mais aussi insultante pour les organes de contrôle régionaux et internationaux. Surtout, elle est démentie par un fait incontestable : le Sénégal n’a jamais fait défaut sur sa dette, et même les emprunts présentés comme « cachés » étaient servis et remboursés régulièrement.

Une communication politique dangereuse

Ce qu’il s’est réellement passé, c’est que le nouveau régime, fraîchement arrivé au pouvoir, a choisi de dramatiser la situation budgétaire pour discréditer ses prédécesseurs. En annonçant brutalement en avril 2024 que la dette atteignait « 100 % du PIB » et que le déficit réel de 2023 s’élevait à « 11 % » contre « 4,9 % déclaré », les nouvelles autorités ont provoqué un séisme de confiance sans précédent.

Résultat immédiat :

· Les eurobonds sénégalais échéance 2033 se sont effondrés sous les 80 % de leur valeur nominale.

· Standard & Poor’s a dégradé la note souveraine à B−, son plus bas niveau depuis l’an 2000.

· Moody’s a abaissé la note de Ba3 à B3 en quelques mois, soit une chute de trois crans.

En d’autres termes, une communication précipitée a suffi pour placer le Sénégal parmi les émetteurs les plus risqués au monde, à seulement six crans du défaut. Là où d’autres pays gèrent leurs chiffres avec prudence, Dakar a choisi l’effet d’annonce, et c’est cet effet d’annonce, plus que la dette elle-même, qui a cassé la confiance.

Quand la transparence devient imprudence

Personne ne conteste que la dette a augmenté sous Macky Sall, comme elle avait évolué sous ses prédécesseurs. Mais il faut rappeler que cette progression est proportionnelle à l’évolution du PIB :

· En 1990, sous Abdou Diouf, le PIB nominal du Sénégal était d’environ 3 000 milliards FCFA pour une dette de 2 700 milliards (≈90 % du PIB).

· En 2005, après les annulations PPTE/IADM sous Abdoulaye Wade, la dette restait autour de 2 700 milliards alors que le PIB atteignait 5 500 milliards (≈50 %).

· En 2012, à l’arrivée de Macky Sall, le PIB était de 8 800 milliards pour une dette de 3 200 milliards (≈36 %).

· En 2023, le PIB avait plus que doublé pour dépasser 19 000 milliards, avec une dette de 14 000 milliards (≈74 %).

Autrement dit, la dette a suivi la croissance de l’économie et des investissements, sans constituer une anomalie isolée.

Le FMI lui-même n’a jamais parlé de « dette cachée », mais d’« inexactitudes dans les données communiquées ». Or ces inexactitudes, dans la pratique internationale, ne relèvent pas d’une dissimulation criminelle mais d’une complexité de reporting : dettes des agences, avances de trésorerie, maturités reclassées. Tous les pays de l’UEMOA connaissent ces écarts. Le Sénégal n’était pas une exception.

Signe de ses atermoiements, le gouvernement actuel a multiplié les annonces contradictoires et commandé pas moins de cinq audits successifs (Inspection des finances, Cour des comptes, Forvis Mazars, etc.). D’ailleurs, les chiffres sur la dette : 99% en février, puis 111% et récemment 118,8%, révèlent que le gouvernement ne maîtrise pas ses propres agrégats macroéconomiques. Loin d’éclairer la situation, cette avalanche de rapports a renforcé l’image d’une gouvernance hésitante et accentué la défiance des partenaires. D’ailleurs, le gouvernement, au nom du principe de transparence, devrait partager au peuple les informations suivantes : sa méthode de calcul pour arriver au ratio dette/PIB, le processus de sélection du cabinet Mazars, les termes de références de l’étude et le circuit par lequel il est arrivé au résultat brandi. En d’autres termes, le gouvernement doit rendre public le rapport Mazars, conformément à l’exigence de transparence qui entoure les comptes publics.

Toujours dans ce cycle d’opacité, le bulletin statistique sur la dette n’a pas été publié depuis juin 2024. Or ce bulletin garantit la transparence. Sans chiffres officiels, les rumeurs se répandent et génèrent ainsi une méfiance des partenaires. Sans informations fiables, il est difficile d’évaluer les chiffres importants comme :

· Le ratio Dette/PIB

· Le service de la dette par rapport aux recettes budgétaires.

· La structure de la dette (coûts, échéances, créanciers).

L’opacité masque-t-elle une rapide dégradation de la situation économique ? Ce manque persistant de transparence interroge, surtout que le gouvernement a refusé dans le dernier rapport trimestriel d’exécution budgétaire de rendre public les données financières de certaines institutions dont la Présidence, la Primature et l’Assemblée nationale.

Une balle dans le pied économique

Les conséquences ont été immédiates et désastreuses : suspension du programme FMI de 1,8 milliard $, gel des appuis budgétaires de la Banque mondiale et de la BAD, effondrement du soutien extérieur (–70 % en un an). Au premier trimestre 2025, les aides extérieures ne représentaient plus que

8 milliards de FCFA, soit une chute de 71,5 % par rapport à l’année précédente.

Surtout, le déficit budgétaire n’a cessé de s’aggraver. Réévalué par le nouveau régime à 11 % du PIB en 2023, il a bondi en un temps record à 14 % en 2024, un niveau inédit hors économie de guerre et parmi les plus élevés au monde. Pour couvrir ce gouffre, l’État s’est massivement tourné vers le marché sous-régional (UMOA-Titres), levant plus de 3 000 milliards FCFA en 2024, soit le double des années précédentes, mais à des conditions extrêmement onéreuses : les taux ont dépassé 8 à 9 % sur les maturités courtes. Ce recours accru à de l’endettement de court terme, coûteux et instable, a renchéri le service de la dette et accentué encore davantage les tensions de trésorerie.

Dans le même temps, les autorités promettent un retour à la norme communautaire de 3 % du PIB en 2027, en passant par 7 % en 2026. Mais ce scénario, qui supposerait une réduction de 11 points en trois ans, est irréaliste et sans précédent dans l’histoire budgétaire mondiale. Aucun signe d’amélioration structurelle n’est d’ailleurs visible à ce jour : ni réforme fiscale, ni discipline de la dépense, ni regain de confiance des bailleurs.

Dans cette incertitude, le gouvernement a présenté un Plan de redressement économique et social (PRES) chiffré à 5667 milliards et dont les contours, autour d’un matraquage fiscal inédit, relèvent de manière explicite d’une politique d’austérité. Car le PRES propose trois mesures phares : la suppression ou de la baisse significative des subventions, la fin des exonérations et l’élargissement de l’assiette fiscale. Donc, d’un côté, le Premier ministre annonce que l’État déroule sans le FMI et de l’autre, le président de la République informe que le PRES est destiné à l’institution de Bretton Woods.

Un double discours périlleux

Le Premier ministre Ousmane Sonko a clamé que « le Sénégal n’a pas besoin du FMI », que « 90 % du redressement viendrait des ressources endogènes ». Mais dans le même temps, son ministre des Finances se rendait à Washington pour négocier un nouveau programme. Cette contradiction permanente, souverainisme affiché d’un côté, tractations discrètes de l’autre, a brouillé les signaux et exaspéré les partenaires.

La réalité est simple : sans le FMI, aucun bailleur n’avance. En s’enfermant dans une rhétorique populiste, le gouvernement a retardé d’autant la sortie de crise. Un an plus tard, aucun nouveau programme avec le FMI n’a encore été décidé.

Pendant ce temps, les recettes fiscales de 2024 n’ont atteint que 4 005 milliards FCFA, quand les dépenses grimpaient à 6 506 milliards, soit +61 % en un an.

Ce n’est pas la dette passée qui a provoqué cette spirale, mais la gestion hésitante et le discours à contretemps.

La dette n’était pas un drame, la communication en a fait un

En février 2025, le FMI a parlé de « risque élevé de surendettement ». Mais quelques mois plus tard, en juin 2025, ses propres rapports concluaient que « la dette reste soutenable, mais à risque modéré ». Comment expliquer un tel revirement ? Tout simplement parce que les fondamentaux économiques, croissance de 12 % avec hydrocarbures en 2025, restent solides. Toutefois, la croissance hors hydrocarbures demeure modeste à 3,1% en glissement annuel, en raison des difficultés persistantes du secteur de la construction affecté par les arriérés de paiement ainsi que les contraintes structurelles dans l’industrie chimique et la perte de confiance générée par une volonté de matraquage fiscal sans précédent et un harcèlement de chefs d’entreprises dont certains sont emprisonnés depuis des mois sans motif consistant.

Vers une restructuration

Le problème n’était pas la dette, mais la manière dont elle a été exposée. La solution qui se dessine est celle d’un traitement de la dette, autrement dit une restructuration. Le Sénégal n’est pas seul dans cette situation. Le Ghana a dû restructurer sa dette intérieure en 2023 puis négocier un rééchelonnement de sa dette extérieure avec le soutien du FMI. La Zambie, après un défaut en 2020, a obtenu un accord de restructuration en 2023, qui lui a permis de reprendre progressivement pied sur les marchés.

Ces exemples montrent que la restructuration n’est pas une honte mais parfois un passage obligé. Elle peut même devenir le point de départ d’une restauration de la crédibilité et de la confiance des bailleurs. Sauf que dans le cas du Sénégal, il n’y a jamais eu de défaut, juste des déclarations malencontreuses de ses dirigeants.

La vérité est simple : il n’y a jamais eu de « dette cachée ». Il y a eu un récit politique, construit pour servir un agenda. Mais ce récit a coûté cher : des milliards de financements perdus, une crédibilité ternie, une économie fragilisée.

Au lieu de jouer avec le feu, il aurait fallu gérer avec sang-froid. L’histoire retiendra moins la dette que l’erreur de communication. Comme le dit le proverbe, « on ne se brûle pas avec le bois sec, mais avec les étincelles ».

Le Sénégal a payé le prix fort pour avoir confondu lucidité et imprudence. Il appartient désormais à ses dirigeants d’apprendre cette leçon et de remettre la stabilité économique au-dessus des calculs politiques.

La Cellule Analyses et Prospective de l’Alliance Pour la République

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