Présidant hier la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie, le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé des réformes majeures dans le domaine de l’enseignement supérieur. « Des ruptures radicales sont envisagées. C’est le cas des options de formation avec une grande part consacrée aux réformes de contenus et l’enseignement des sciences, des techniques et des savoirs endogènes », a-t-il déclaré.
Selon lui, ces réformes, qui ont pour objectif d’orienter l’enseignement et la recherche vers le développement économique, émanent des réflexions issues de l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANTESRI).
Le président Faye a fait comprendre que l’enseignement supérieur a un rôle essentiel à jouer pour inverser la tendance actuelle à la désaffection des filières scientifiques. Sa conviction est que cette tendance actuelle notée en Afrique n’est pas une fatalité.
Ainsi, le chef de l’État appelle les autorités de l’enseignement supérieur, les enseignants-chercheurs et les chercheurs d’unir leurs forces dans un élan patriotique, de faire preuve d’innovation et de créativité, afin que la jeunesse africaine retrouve le goût, l’envie et la passion pour les mathématiques, les sciences et la technologie.
Le président Faye a rappelé que la Vision Sénégal 2050 accorde une place fondamentale à l’enseignement supérieur, à la recherche, à la science, à la technologie et à l’innovation.


