Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS traitent de divers sujets dont la gouvernance du secteur minier et l’affaire Madiambal Diagne.
Le Soleil met en exergue l’intervention du président de la République lors de la huitième édition du Salon international des mines, dont il a présidé la veille la cérémonie officielle d’ouverture.
“Aucune mine ne doit prospérer là où l’humain décline”, a dit Bassirou Diomaye Faye, dans des propos rapportés par Le Soleil selon lequel le président de la République “prône l’humain au cœur des mines”.
Le chef de l’Etat estime que la gouvernance du secteur minier “doit incarner l’exemplarité”, renchérit Libération. Bassirou Diomaye Faye a aussi invité les opérateurs du secteur “à renforcer leur ancrage territorial en intégrant de manière proactive les préoccupations des communautés impactées”, rapporte Sud Quotidien.
Un autre sujet en exergue concerne la procédure d’extradition du patron de presse Madiambal Diagne, placé sous contrôle judiciaire en France, pays qu’il a rejoint via la Gambie, malgré une interdiction de quitter le territoire.
Madiambal Diagne fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise dans le cadre, entre autres, d’une affaire de rétrocommissions présumées.
La Cour d’appel de Versailles, saisie de cette affaire, va rendre sa décision concernant l’extradition ou non de Madiambal Diagne, le 25 novembre prochain, rapportent les quotidiens.
“Comme lors de ses précédentes sorties, la défense a soulevé l’irrégularité du mandat d’arrêt et les risques d’un procès inéquitable […]”, note le journal Le Quotidien, dont il est le fondateur.
L’Observateur, en revanche, rapporte que l’avocat général “écarte le caractère politique du dossier et ouvre la voie à l’extradition du journaliste et homme d’affaires”.
En attendant de savoir s’il va être extradé ou non, Madiambal “déballe”, note le quotidien Les Echos. Il pointe notamment “l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques”, lit-on à la une du quotidien L’info.
Enquête s’intéresse au rapport de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) concernant les projets de construction des universités de Matam et Tamba. Le journal fait état de “soupçons persistants sur la procédure d’attribution et la gestion des fonds estimés à plus de 200 milliards de francs CFA”.
Sur un tout autre sujet, les quotidiens annoncent la prolongation de la mission du Fonds monétaire international (FMI), entamée le 22 mai dernier, suite au démarrage officiel des négociations pour la conclusion d’un nouveau programme avec le Sénégal.
Les discussions se poursuivent sur les politiques et les réformes qui pourraient étayer la demande des autorités sénégalaises concernant un programme soutenu par le FMI, a déclaré un porte-parole de l’institution cité par Le Soleil.
Selon Sud Quotidien, cette prolongation révèle “la complexité des discussions entre l’institution de Bretton Woods et les nouvelles autorités sénégalaises. Entre une dette désormais réévaluée à 132% du produit intérieur brut (PIB) et l’annonce controversée d’une baisse des prix des hydrocarbures par le Premier ministre Ousmane Sonko, les sources de tension ne manquent pas”, relève le journal.

