La mise en œuvre du Plan de redressement économique et social (PRES), l’emploi et le déminage humanitaire en Casamance tentent de bousculer une actualité politique dominée par les dissensions au sein de la mouvance présidentielle dans les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Soleil met en exergue la mise en œuvre du Plan de redressement économique et social (PRES) dont ‘’les premiers résultats ont été jugés +probants+’’.
‘’Le comité de mise en œuvre des mesures retenues dans le cadre du PRES a tenu, jeudi, une réunion d’évaluation à la Primature sous la présidence du Premier ministre Ousmane Sonko. Il ressort des échanges que les objectifs visés sont en bonne voie’’, rapporte le journal.
Selon la publication, ‘’lors de cette rencontre, des structures telles que la DGID et les Douanes ont présenté l’évolution des recettes à date, entre 2024 et 2025. Ces exposés ont permis d’apprécier plus clairement l’impact des réformes engagées dans le cadre du PRES pour la mobilisation des ressources publiques’’.
Lancé le 1er août 2025 pour la période 2025-2028, ce programme ambitieux qui prévoit un effort d’ajustement de 6400 milliards de francs Cfa en quatre ans, s’appuie sur la rationalisation des dépenses, le recyclage d’actifs publics, la mobilisation fiscale et de nouveaux mécanisme de financement endogène, rappelle Le Soleil.
‘’Trois mois après son lancement, les premiers indicateurs sont jugés +probants+ selon une note du BIC-GOUV’’, écrit le journal.
Le quotidien EnQuête fait une radioscopie de la politique de l’emploi au Sénégal après que le chef de l’Etat a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres que l’année 2026 sera consacrée à la promotion de l’emploi et au développement de l’économie sociale et solidaire.
‘’Un échec programmé’’, affiche à la Une le journal, notant que ‘’le Sénégal fait face à l’absence d’instruments macro-économiques pour soutenir la création d’emplois. Une multitude de programmes, aucune lisibilité et des résultats aux impacts invisibles’’.
Libération s’intéresse au programme de déminage humanitaire en Casamance ‘’plongé dans la tourmente’’. ‘’Les travailleurs du Centre national d’action antimines au Sénégal (Cnams) étaient en brassards rouges hier. Ils réclament le paiement de leurs 7 mois d’arriérés de salaires et l’audit du Centre’’, rapporte le journal.
‘’Le Programme de déminage humanitaire de la Casamance, mis en oeuvre par le Cnams, traverse actuellement une crise profonde qui ralenti sérieusement la poursuite des activités sur le terrain avec plus de 1.200. 000 m² à déminer et compromet la sécurité des populations retournées’’, a déclaré le porte‐parole des agents du Cnams, Diogoye Séne.
Selon Libération, ‘’les travailleurs du Cnams, qui étaient en brassards rouge ce jeudi, ont néanmoins salué la volonté politique du gouvernement illustrée par la mise en oeuvre du +Plan Diomaye pour la Casamance+, dans lequel le déminage occupe une place prioritaire et l’augmentation de 50% du budget du Projet d’assistance à la lutte antimines en Casamance (Palac)”.
”Déminage en péril’’, affiche à la Une Sud Quotidien.
”Le processus de déminage serait-il en péril en Casamance ? Tout porte à le croire, d’autant que le Centre National d’Action Anti mines au Sénégal (CNAMS) est au cœur d’une crise profonde qui menace directement les opérations de déminage dans cette partie de la zone sud du Sénégal. Après plusieurs mois d’alerte, les travailleurs du centre ont décidé de se faire entendre. Hier, ils sont sortis de leur réserve, brassards rouges en évidence, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de situation inquiétante. Dans un désarroi total, ils ont soulevé une panoplie de difficultés qui vont des arriérés de salaire aux services coupés’’, écrit Sud.
L’actualité politique est encore marquée par les dissensions au sein de la mouvance présidentielle nées de la décision du chef de l’Etat de désigner l’ancienne Première ministre Aminata Touré comme nouvelle présidente de la conférence des leaders de la coalition présidentielle, “Diomaye Président” en remplacement de Aïda Mbodj.
‘’La divergence entre le chef de l’Etat et son Premier ministre a fini par scinder en deux camps la mouvance présidentielle : une partie favorable à Ousmane Sonko et un autre groupe à Bassirou Diomaye Faye. Cette situation est partie pour créer une +cohabitation+ au sommet de l’Etat’’, écrit WalfQuotidien.
‘’Une cohabitation sous tension’’ entre la coalition ‘’Diomaye président’’ et l’Alliance patriotique pour l’éthique et le travail (APTE) en gestation sous la houlette de Pastef, titre L’As. ‘’La guerre totale’’ entre Aminata Touré et Pastef, selon L’Observateur.

