Me Abdoulaye Tall, président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale et porte-parole du parti Pastef, a démenti les accusations formulées par Guy Marius Sagna sur une supposée absence de rupture dans la gestion parlementaire. Invité de l’émission Objection sur Sud FM le 22 juin, l’avocat a affirmé que « l’Assemblée nationale n’est pas gérée de manière opaque ».
Abdoulaye Tall a rejeté les accusations de son camarade de parti, les qualifiant de « déconnectées des faits », et lui demande d’en apporter les preuves.
Il a notamment réfuté le manque de concertation concernant l’achat de véhicules, affirmant que le sujet avait été discuté, y compris au sein du groupe majoritaire Pastef.
Concernant l’indemnité de 900.000 FCFA par député et par mois, instaurée sous la 14e législature, Abdoulaye Tall a interrogé son collègue : « Qu’il nous explique alors pourquoi il ne l’a pas refusée s’il trouvait la pratique injuste ? » Il a également clarifié la question des avances de Tabaski, précisant qu’il s’agissait « d’avances sur salaire plafonnées à 300.000 FCFA, accordées à quelques députés sur demande, et non d’une distribution générale ».
Abdoulaye Tall met en garde contre les discours populistes visant à ternir l’image de la législature actuelle et souligne les sacrifices consentis par les députés, certains vivant une « précarité indescriptible ».