Aly Fary Ndiaye, ancien directeur des Sites régionaux et membre de Pastef récemment licencié, a été auditionné ce jeudi pendant plusieurs heures par la Division spéciale de la cybersécurité (DSC), suite à une plainte pour diffamation déposée par le directeur général de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels (APROSI), Amadou Ngom Guèye. Il est reparti libre à l’issue de son audition.
Selon Source A, qui cite des sources proches du dossier, Aly Fary Ndiaye a maintenu l’ensemble de ses accusations contre le DG de l’APROSI. Il a remis aux enquêteurs une pile de documents, dont certains seraient certifiés par un notaire, pour appuyer ses propos.
Parmi les faits dénoncés figurent : la location d’un véhicule à 4 millions de francs CFA par mois, plus de 24 millions dépensés pour deux voyages à l’étranger, dix missions effectuées en dix mois, dont une d’un mois en France et une agression présumée du Pr Seydi en 2020, pour laquelle Amadou Ngom Guèye aurait été condamné, mettant en cause la légitimité de sa nomination à la tête de l’APROSI, liste la même source.
Le journal rappelle que ces accusations avaient été rendues publiques via un post Facebook devenu viral, dans lequel Aly Fary Ndiaye interpellait directement le Président Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et le Conseil de surveillance de l’Agence.
L’affaire a pris une tournure politique après que le député Guy Marius Sagna a, le 9 juillet, adressé une question écrite au gouvernement, demandant des éclaircissements sur la gestion du DG de l’APROSI.
Le dossier est désormais entre les mains du procureur, qui décidera de la suite à donner à cette affaire, glisse Source A.