L’affaire Cheikh Touré n’a pas encore révélé tous ses secrets. Ce jeune gardien de but, enlevé au Ghana, a été tué par ses ravisseurs, qui avaient pourtant demandé et obtenu de la famille de leur victime le versement d’une rançon. Touré était sur le chemin de l’exil pour devenir footballeur professionnel. Il a été inhumé dimanche à Touba, mais le mystère sur les circonstances de sa mort reste entier.
La lumière pourrait venir des témoignages deux autres footballeurs en herbe coincés au Ghana. Il s’agit de «Bamba» et «Momo». Ces derniers seraient hors de danger. «Grâce à l’implication personnelle de Pape Thiaw, le sélectionneur national, les deux garçons ont été accueillis dans le centre de formation de Cheikh Ahmed Tidiane Niang alias ‘Al Makhtoum’. Ils sont logés, nourris et, surtout, pris en charge par un psychologue pour les aider à surmonter leurs blessures invisibles», renseigne L’Observateur, sans préciser la nature de l’intervention du coach des Lions.
Toutefois, a rapporté le journal du Groupe futurs médias, des policiers enquêteurs sont annoncés au Ghana cette semaine. Leur mission : «recenser et secourir les compatriotes toujours retenus dans les griffes des réseaux criminels», qui exploitent le rêve de devenir footballeur professionnel de nombreux jeunes Africains pour soutirer de l’argent à leurs familles.

									 
					