À la suite de l’« arrêt Diarra », la FIFA, qui avait gelé fin novembre les litiges en cours, a communiqué ce lundi sur « un cadre temporaire » relatif à la réglementation des transferts.
Le 4 octobre dernier, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé que deux articles (6 et 17) du règlement de l’instance mondiale sur les transferts sont « contraires » au droit de l’Union européenne et « de nature à entraver la libre circulation » des footballeurs professionnels. Cet « arrêt Diarra » (du nom de l’ex-international français victorieux contre le Lokomotiv Moscou qui lui réclamait 20 millions d’euros après sa décision de quitter le club russe) met en péril tout un système, même si personne ne sait encore très bien dans quelles proportions.
En attendant, pour ne pas se mettre à la faute, la FIFA a d’abord « gelé » les litiges en cours, le 26 novembre dernier. Et ce lundi, elle a communiqué sur « un cadre temporaire » relatif à la réglementation des transferts. Le tout à quelques jours de l’ouverture du mercato d’hiver. Pour la Fédération internationale, pressée par les clubs, il s’agit surtout de montrer qu’elle ne reste pas inactive, tout en permettant aux transactions hivernales de pouvoir se réaliser.
L’instance mondiale indique avoir fixé, en urgence, ce dispositif transitoire « après une consultation fructueuse des principales parties prenantes du football ». Mais la plus importante, la FIFPro, le syndicat mondial des joueurs, n’a pas participé aux discussions et attend qu’un réel accord global soit trouvé. Pour l’heure, l’UNFP, le syndicat français des footballeurs professionnels, juge qu’en dépit de quelques avancées, ce cadre temporaire imaginé par la FIFA perpétue un système jugé illégal.