Le Sénégal a clôturé son parcours à l’AfroBasket 2025 de la plus belle des manières ce dimanche, en surclassant le Cameroun (98-72) lors du match pour la troisième place.
Emmenés par un Jean Jacques Boissy en état de grâce, auteur de 40 points, les Lions repartent de Luanda avec une médaille de bronze qui a tout d’un triomphe.
Dès les premières minutes, les Lions ont imprimé un rythme étouffant. Défense haute, jeu de transition éclaire, adresse insolente à mi-distance comme derrière l’arc : le Sénégal a immédiatement pris les commandes.
Face à cette intensité, le Cameroun, pourtant impressionnant en phase de groupes, a vacillé d’entrée (28-15 à la fin du premier quart-temps).
Boissy en lévitation
La star du jour, c’est sans conteste Jean Jacques Boissy. Véritable chef d’orchestre et finisseur d’exception, le meneur sénégalais a livré une performance hors norme : 40 points inscrits, un record personnel et l’une des meilleures performances individuelles de l’histoire récente du tournoi, une activité défensive de tous les instants, une énergie communicative qui a porté tout le groupe.
À chaque pénétration tranchante ou tir à trois points, la salle chavirait. Boissy a régné sur le parquet comme un patron, laissant le Cameroun sans réponse.

Un collectif retrouvé
Si Boissy a brillé, le reste de l’effectif n’a pas été en reste. La raquette sénégalaise a imposé sa loi dans les duels, le rebond a été maîtrisé, et la circulation de balle a fluidifié chaque phase offensive. Les cadres ont répondu présents, et le banc a apporté de la profondeur et de l’intensité dans les moments clés.
Le score final (98-72) reflète non seulement la domination, mais aussi la maturité d’un groupe en pleine affirmation.
Un podium plein de promesses
Après une demi-finale perdue avec les honneurs, le Sénégal a su rebondir avec panache. Cette médaille de bronze dépasse le simple cadre honorifique : elle incarne l’ambition retrouvée d’un géant du basket africain, bien décidé à ne plus se contenter du rôle de figurant.
Avec un Jean Jacques Boissy à ce niveau, et un collectif aussi soudé que talentueux, le Sénégal peut regarder l’avenir avec confiance. Rendez-vous est déjà pris pour les prochaines échéances continentales – et pourquoi pas mondiales.