Dans son édition de ce lundi, Les Échos interroge : «Où sont les voitures des députés ?» Le journal fait référence aux nouveaux véhicules que l’Assemblée nationale compte mettre à la disposition des représentants du peuple. Ce privilège avait été dénoncé du côté de l’opposition et du pouvoir. Ses pourfendeurs pointaient une dépense non opportune dans le contexte de tensions budgétaires.
Malgré la polémique, le président de l’institution, El Malick Ndiaye, avait défendu la décision. Mieux, il avait déclaré imminente la mise à disposition des voitures controversées. «Si notre mémoire est bonne, la date du 30 juin avait été avancée. Mais trois mois et 14 jours plus tard, rien !», s’exclame Les Échos.
Les députés vont rejoindre l’Assemblée nationale ce mardi, jour d’ouverture de la session ordinaire unique, sans les véhicules promis par leur président.
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