Ce lundi, le Premier ministre Ousmane Sonko se prêtera aux questions des députés lors d’une séance plénière dédiée à l’actualité nationale et à la situation du pays. Ce face à face est très attendu, bien qu’il soit marqué par le boycott du groupe parlementaire Takku Wallu, ainsi que de certains députés non-inscrits.
L’opposition parlementaire a décidé de ne pas participer à cette séance de questions dirigée par Ousmane Sonko. Les membres du groupe d’Aissata Tall Sall dénoncent une violation du règlement intérieur par le Président de l’institution, ainsi que les critiques de Sonko à leur égard.
Malgré cette absence significative, des députés comme Tafsir Thiow ont confirmé leur présence à l’Assemblée nationale. L’ancien député Alioune Souaré a également qualifié l’attitude de l’opposition d’irresponsable. En s’opposant à la politique de la chaise vide, ils encouragent leurs collègues à faire preuve de courage et à interroger le Premier ministre sans hésitation.
Dans le contexte actuel, marqué par l’affaire des dettes dissimulées et les allégations de criminalisation des finances publiques, cette seconde intervention du Premier ministre devrait se focaliser sur les enjeux cruciaux de l’actualité, notamment les répercussions de la gestion de l’ancien régime de Macky Sall.
Ousmane Sonko se sentira sans doute à l’aise pour partager les dernières informations à ce sujet. Il a été le premier à accuser l’ancien gouvernement de falsifier les statistiques financières, une accusation qui a été renforcée par un rapport accablant de la Cour des comptes.
Face à cette situation, le Sénégal a réussi à réaliser une opération financière majeure sur le marché sous-régional, mobilisant 405 milliards de FCFA grâce à un emprunt obligataire par appel public à l’épargne, soit près de trois fois le montant initialement prévu de 150 milliards FCFA.
En somme, malgré le boycott d’une partie de l’opposition, le débat promet d’être animé. Même sans confrontation directe entre les députés de Takku Wallu et Ousmane Sonko, la séance devrait offrir des échanges intenses, constructifs, au service de la transparence et de la reddition de comptes.
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