Le Président de la Basketball Africa League (BAL), Amadou Gallo FALL, s’est adressé à la presse, ce samedi matin, à la salle de conférence du Dakar Arena, peu avant le coup d’envoi de la cinquième journée de la Conférence Sahara. Il est revenu sur plusieurs points dont l’impact que la Ligue sur les clubs et les joueurs locaux.
« Comme toute œuvre humaine, il y a toujours des choses à améliorer. Nous avons de grosses ambitions pour cette Ligue. Nous sommes encouragés par l’évolution mais nous comme encore sur notre faim. Nous sommes très critiques, nous essayons d’analyser pour construire l’une des meilleures Ligues. Mais nous sommes confiants car quand on a des partenaires comme la RDB, cela nous donne confiance. Ici, nous partageons une vision d’une Afrique conquérante qui occupe une place dans le sport. Le talent que nous avons n’existe nulle part. Il faut donc continuer à professionnaliser le secteur. On a nos partenaires mondiaux Nike, Wilson, Hennessy, les locaux comme Air Sénégal, Wave, Woodside ont suivi mais Visit Rwanda a donné le ton.
Il y a une volonté panafricaine dans le partenariat. Ils ont été très flexibles en voulant qu’on couvre d’autres zones. Après la finale de cette année, nous retournerons à Kigali », a-t-il déclaré auprès du partenaire de la BAL, Rwanda Development Board (RDB).
Joueurs locaux
« Nous voulons mettre en valeur le talent africain, c’est l’objectif de la BAL de permettre aux talents africains de s’exprimer sur et en dehors du terrain. Le travail se fait avec des formations d’entraîneurs, d’arbitres et autres. C’est juste une question de temps. Chaque année, des vedettes du continents se révèlent à travers ce tournoi. Il y a eu Mo Faye lors de la première saison avec l’AS Douanes, ou encore Aliou Diarra, Berthé, Jean Jacques Boissy (Al Ahly Tripoli). C’est à l’image de l’évolution du basket africain. Pendant très longtemps, les sélections africaines partaient aux championnats du monde et aux JO avec des résultats mitigés. Maintenant, elles commencent à gagner des matchs. Dans chaque club, il y a 5 expatriés dont 3 venant de l’Afrique. Ceux qui attendaient pour la plupart des contrats en Europe viennent à la BAL. Des jeunes comme Makhtar Gueye sont revenus pour jouer avec l’ASC Ville de Dakar. Il faut donc que les clubs s’organisent pour que les talents restent ici et c’est ce que nous essayons d’organiser. »
BAL en Europe
« Nous sommes confiants de notre démarche, construire quelque chose de spécial. Je suis d’avis que plus le basket devient populaire partout, plus ça va aller pour aller pour tout le monde. Si la NBA organise ailleurs, c’est la même famille. Notre focus, c’est la BAL et comment faire pour raffermir nos partenariats et en attirer d’autres, amener d’autres pays à s’inspirer de la RDB, à faire partie de la construire d’opportunités pour les Africains, par les Africains. Je suis convaincu qu’on va continuer à attirer notre part du talent mondial. »
Clubs
« Nous cherchons toujours à innover. Il y a une certaine reconnaissance. La BAL est connue à cause de cette forte diaspora africaine. Au fil du temps, avec des programmes comme la Summer League à Los Angeles, nous allons avoir plus de coaches. Nous réfléchissons sur le modèle pour garantir la pérennité du produit car nous ne pouvons continuer à subventionner les équipes. C’est pourquoi, nous investissons nous mêmes en cherchant des partenaires. On se réjouit d’avoir des partenaires locaux même si c’est timide. »