À quelques mois de l’Assemblée générale élective de la Confédération africaine de football (CAF), une première étape cruciale a été franchie pour supprimer la limitation d’âge des candidats à la présidence de l’instance.
Lors d’une réunion tenue à Nairobi, le Comité exécutif de la CAF a approuvé, ce lundi, la proposition visant à lever la restriction d’âge pour les prétendants à la succession de Patrice Motsepe, lors de l’élection prévue en mars 2025.

Le journaliste Osasu Obayiuwana a rapporté que cette proposition émane de six associations membres, à savoir le Botswana, les Comores, le Libéria, la Mauritanie, le Niger et la Somalie. Elle vise à modifier l’article 18, alinéa 9 du règlement, qui interdisait jusqu’à présent aux candidats âgés de plus de 70 ans de se présenter. Cependant, pour devenir effective, la proposition devra encore être ratifiée par l’Assemblée générale de la CAF. Initialement prévue le 10 octobre à Kinshasa (RDC), cette réunion a finalement été déplacée à Addis-Abeba (Éthiopie), à une date encore à déterminer.
Un retour des anciens dirigeants au pouvoir ?
La suppression de la limite d’âge, redoutée par une partie de l’opinion publique, pourrait ouvrir la voie au retour des anciens caciques de la Confédération africaine de football. Parmi eux, l’Égyptien Hani Abu Rida, 71 ans et membre du conseil de la FIFA, l’Ivoirien Jacques Anouma et le Sud-Africain Danny Jordaan, tous âgés de 73 ans, ainsi que l’Algérien Mohamed Raouraoua, 77 ans, qui s’est tenu à l’écart de la scène depuis plus de sept ans.
Patrice Motsepe, l’actuel président, n’a pas encore clarifié s’il compte briguer un nouveau mandat. Toutefois, selon les observateurs, le milliardaire sud-africain pourrait largement être réélu s’il décidait de se représenter, bénéficiant du soutien de nombreuses associations, mais surtout de celui du président de la FIFA, Gianni Infantino. L’évolution de la situation reste à suivre de près…