« C’est avec une vive préoccupation que nous constatons la dégradation continue des conditions de vie des Sénégalais. Les prix de certaines denrées de première nécessité, des loyers, de l’électricité atteignent des niveaux insupportables. Le panier de la ménagère se vide chaque jour un peu plus, pendant que les revenus stagnent et que la précarité s’installe ». Le cri de détresse est du Collectif Noo Lank.
Le Secrétariat exécutif national (SEN) du collectif, qui s’est réuni ce mardi 23 septembre 2025, s’indigne. « Au lieu d’alléger ce fardeau, le gouvernement a choisi d’imposer une taxe sur les transferts monétaires. Cette mesure frappe directement la solidarité familiale, dernier recours de millions de foyers », lit-on dans le communiqué qui informe également : « comme si cela ne suffisait pas, le Premier ministre a évoqué à Milan, devant ses militants, le lancement d’un « Diaspora Bond » dans le cadre de la présentation de son « plan de redressement économique et social ». Cet instrument, présenté comme une innovation, est en réalité un aveu d’échec qui traduit l’incapacité à mobiliser les ressources internes, l’incapacité à réduire le gaspillage et la corruption, l’incapacité à instaurer une gouvernance rigoureuse et transparente selon les auteurs du communiqué.
Noo Lank remarque que « pendant que le peuple endure, le train de vie de l’État reste intact. Les fonds politiques sont restés inchangés… »