Le Procureur de la République près le Tribunal Grande Instance Hors Classe de Dakar, dans un communiqué du 13 juin dernier, au regard des violentes manifestations des 1er et 2 juin, a ouvert une information judiciaire contre X.
Abdou Karim Diop, faisant focus sur le traitement judiciaire réservé aux manifestants, a visé X. « Un récit tendancieux », selon le parti Pastef, via son bureau politique, qui parle de l’instrumentalisation de la justice par l’Exécutif.
« C’est une énième attaque visant Pastef, aussi vouée à l’échec que celles qui l’ont précédée, sur fond de diabolisation et de criminalisation de toute opposition démocratique et citoyenne au régime agonisant de Macky Sall », a d’emblée éclairé le Communiqué du Bureau Politique National du Parti Pastef.
« Cet exercice lamentable, auquel le Parquet nous a habitués ces dernières années, n’est qu’une preuve de supplémentaire de l’instrumentalisation de la justice par Macky Sall, dans le funeste dessein d’étouffer l’alternative patriotique incarnée par Ousmane Sonko et d’ouvrir un boulevard à la 3e candidature immorale, illégtime et anticonstitutionnelle de Macky Sall ».
Ainsi, selon les camarade de Ousmane Sonko, de la lecture approfondie de la note du parquet, il ressort une vaine tentative de manipulation de l’opinion aux conséquences nuisibles pour la démocratie, État de droit et sur l’image du du Sénégal à l’étranger.
« L’ouverture d’une information judiciaire spéciale contre X pour identifier prétendument les instigateurs des attroupements est une offense au Droit quand on ait que le juge d’instruction qui est déjà saisi des faits peut étendre son inculpation contre toute personne dont la responsabilité serait établie par son enquête »
A en croire aux camarades de Ousmane Sonko, le crime de génocide visé contre des manifestants pacifiques issus de toutes les composantes religieuses, ethniques et régionale du pays, et autres confiscation des libertés, les lenteurs incompréhensibles dans les procédures contre Amy Dia et autres accusés de terrorisme, sont une menace grave à l’unité nationale.
S’y ajoute l’absence de poursuite contre les auteurs des incendies perpétrés contre le siège de Pastef, la non-ouverture d’une enquête de mort suspecte, à la suite de l’assassinat de plus de 23 personnes par les nervis et les FDS, le parquet à la solide du régime, la séquestration systématique de plus de 1000 personnes, le disqualifient définitivement comme gérant crédible de l’ordre public public et digne représentant de la société »
Communique du Bureau Politique de Pastef