« L’Équipe » vous raconte chaque jour un fait marquant de la NBA qui s’est déroulé à cette date, et ressort de ses archives une page issue du journal en témoin d’un autre événement lié au basket américain.
2012 : n°2 de la Draft 2003, grand espoir du basket, Darko Milicic quitte la NBA en catimini
Un match. Un dernier. Disputé le 2 novembre. 4’30 », un tir manqué, un rebond, deux balles perdues, une faute. Voilà comment Darko Milicic a quitté la scène NBA en toute discrétion, après 468 matches disputés dans la Grande Ligue. Le 21 novembre 2012, les Boston Celtics, qu’il venait de rejoindre après un bail de deux ans chez les Minnesota Timberwolves (2009-2011), annoncent que le pivot serbe est libéré de son contrat, afin de rejoindre ses proches et notamment sa mère souffrante. Milicic ne remettra plus jamais les pieds sur un parquet NBA. En 2014, il s’essaiera au kickboxing, en 2019 il rechaussera les baskets pour jouer en quatrième division serbe.
Il restera dans les mémoires comme l’un des plus gros « busts » (bides) des années 2000. Drafté n°2 en 2003, juste derrière LeBron James (et devant Carmelo Anthony ou Dwyane Wade), Milicic n’aura jamais réussi à s’exprimer. D’abord barré chez les Detroit Pistons, sa franchise originelle (1,6 point par match en trois saisons), jamais en mesure de faire valoir son potentiel à Orlando (7,9 points en 110 matches entre 2005 et 2007) ou encore Minnesota (7,7 points en 122 matches dont 110 comme titulaire). Un immense gâchis.
1987 : l’invitation envoyée aux « smacheurs »
Vous aurez noté l’orthographe, d’époque, de « smacheurs ». Ou encore le numéro de téléphone, dont on vous laisse volontiers découvrir s’il est encore actif. Les moeurs du basketball américain, la notion de dunk, ne sont pas vraiment ancrées dans le jargon européen. Mais il n’empêche que le tournoi international de Noël, huitième édition, organisé à Paris-Bercy, prévoit un petit show façon All-Star Game avant l’heure.
On ne vous laisse pas sans donner le nom du vainqueur de ce concours : Richard Dacoury, opposé en finale à Hervé Dubuisson. Il y avait, par ailleurs, un petit pactole à la clé : 15 000 francs pour le vainqueur (10 000 pour le deuxième).


