Thierno Alassane Sall tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence des arrestations pour offense au chef de l’État.
Dans un ton acerbe, il accuse le pouvoir d’étouffer les voix discordantes tout en trahissant ses propres promesses de rupture démocratique.
Texte in extenso :
L’insécurité est la hantise des populations, les braquages se multiplient, mais le pouvoir s’illustre dans la traque de celles et ceux qui ne pensent pas comme lui.
En un an, la DIC, la cybercriminalité et les procureurs aux ordres ont convoqué et jeté en prison un nombre record de citoyens pour des propos soi-disant offensants.
Venant d’un groupe qui a fait de l’insulte, de la calomnie et de l’intimidation des armes politiques, cela frise le ridicule. Mais avec PASTEF, qui avait promis de supprimer le délit d’offense au chef de l’État, on n’en est pas à un reniement près.
Pastef et ses députés ont osé exciper des libertés publiques pour justifier l’amnistie de présumés criminels impliqués dans des événements sanglants. Les mêmes se montrent allergiques à tout discours qui n’est pas une flatterie.
Moustapha Diakhaté rejoint le lot des prisonniers politiques.
Thierno Alassane Sall*
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