À l’ouverture officielle du Dialogue national sur le système politique, le président Bassirou Diomaye Faye a réitéré son ambition d’œuvrer en faveur des libertés politiques.
« Le gouvernement assumera la plénitude de sa mission. L’opposition sera respectée et exercera ses droits librement dans le respect de la loi », a-t-il notamment déclaré.
En choisissant d’inscrire cette déclaration dans un dialogue tenu en dehors de toute échéance électorale, le chef de l’État envoie un signal d’apaisement et d’ouverture à l’ensemble de la classe politique.
« Ce dialogue en période de paix nous enracine davantage dans la consolidation de la paix », a-t-il souligné, insistant sur l’importance d’instituer un climat de confiance durable entre les institutions, les partis et les citoyens.
Le chef de l’Etat a également rappelé le devoir de mémoire. « En ma qualité de président de la République, je m’incline avec respect devant la mémoire de toutes les victimes qui, depuis l’indépendance, jalonnent le douloureux chemin de notre marche vers une démocratie achevée », a-t-il insisté.
Loin de tout immobilisme, il a lancé un appel à la réforme : « Nous devons nous garder de l’immobilisme ou du statu quo », plaidant pour une transformation en profondeur du système électoral, « pour extirper tous les germes de dissensions, notamment entre pouvoir et opposition », a-t-il indiqué.
En saluant l’engagement des participants ainsi que celui du facilitateur général Dr Cheikh Guèye, le président de la République a invité les acteurs à la responsabilité : « Le peuple sénégalais nous observe. »
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