Se démarquant des analyses qui s’appuient sur les recommandations des institutions financières internationales, El Malick Ndiaye revendique une approche propre à son camp politique?. «?Je préfère Sonko waxoon nako à le FMI l’a dit?», c’est le titre de sa tribune qu’il a partagé sur ses plateformes sociales. Dans un contexte économique marqué par une dette publique dépassant 100 % du PIB et un déficit budgétaire supérieur à 12 %, le secrétaire national à la communication du Pastef-Les Patriotes a pris la parole pour défendre l’action du gouvernement en place.
Face aux défis hérités de l’ancien régime, il met en avant la résilience et la capacité des nouvelles autorités à assurer la stabilité du pays. «?Ne vous demandez-vous toujours pas comment, dans un pays divisé par l’ancien régime, avec un budget chaotique comme héritage, nos autorités actuelles parviennent à tenir le cap depuis presque un an ??», interroge-t-il.
Selon lui, malgré les contraintes financières, l’exécutif parvient à garantir des services essentiels. Il cite notamment l’électrification et l’approvisionnement en eau du monde rural, le soutien aux acteurs du secteur agrosylvopastoral, le paiement des salaires, ainsi que la prise en charge des arriérés des étudiants et des hôpitaux.
Le président de l’assemblée nationale attribue ces avancées à «?des leaders, travailleurs intègres, responsables et engagés à la tête du pays?». Il met également en avant une «?gouvernance saine et transparente?» ainsi qu’une justice qu’il estime désormais libérée.
Face aux critiques adressées à la gestion actuelle, il fustige ceux qu’il considère comme responsables de la situation économique du pays?: «?Quant à ceux qui passent leur temps à se lamenter devant nos vénérés guides, ils n’ont qu’une seule chose à faire, c’est de se faire spectateurs du Jub Jubal Jubanti qui est en train de s’opérer !?».
Affirmant la volonté du Pastef d’inscrire le pays dans une dynamique de transformation, il conclut en déclarant ?: «?Le Sénégal changera qualitativement, car nous le voulons, parce que nous sommes des patriotes !?».
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