Le 21 juin 2025, Ousseynou Nar Gueye, consultant politique et directeur de communication, a déposé plainte via son avocat Maître Sarr contre le député Birima Mangara pour «?escroquerie?», ainsi que contre deux filles de M. Mangara , pour «?complicité d’escroquerie?» pour l’une et, à l’encontre de l’autre , pour «?diffamation et atteinte à l’honneur professionnel?».
Selon M.?Gueye, il aurait été engagé en août 2023 pour une mission de communication institutionnelle, marketing stratégique et media?training en vue de la campagne présidentielle de Mangara. Il affirme avoir négocié des honoraires de 5?millions FCFA pour la période août–décembre?2023, dont seulement 2?millions lui auraient été versés par tranche, le solde de 2,7?millions restant impayé à ce jour. «?Birima Mangara me doit encore 2?700?000?FCFA?», déclare-t-il dans son communiqué.
Par ailleurs, un accord aurait été convenu en février 2024 pour une rémunération mensuelle de 1,6?million FCFA pendant six mois, totalisant 9,6?millions. Selon Gueye, aucun paiement n’a été effectué : «?Jamais payés jusqu’ici?». Il ajoute également qu’un contrat de consultance internationale d’un montant de 30?000 euros, négocié à Paris, n’a jamais été honoré.
En réaction, les deux filles de Mangara auraient menacé Gueye, selon ce dernier, suscitant la plainte pour diffamation avec atteinte à son honneur. Ce dossier s’ajoute à une précédente accusation concernant un dépôt à terme présumé non justifié dans une banque, dont le député serait l’auteur.
Cette plainte révèle un conflit intérieur au sein du camp de Mangara, qualifié par Gueye de «?parlementaire qui ne parle pas?» et montre la rupture d’un contrat «?moral et oral?». Le tribunal devra désormais établir la réalité des engagements financiers et la véracité des allégations de menaces sur la personne de M.?Gueye.