Représentant du président nouvellement élu, Famara Sagna, le vice-président de l’ONGAM a réagi au sortir de l’atelier de concertations nationales sur la réforme du Mouvement “Navétanes’’. Toujours dans une posture de remettre en cause l’organisation rivale de l’ONCAV, l’ONGAM a donné sa position sur les différents points de résolution recommandés.
Née pour contester la gestion de l’ONCAV, dirigée par Amadou Kane, l’ONGAM était présente comme entité clé lors de l’atelier de concertations nationales sur la réforme du Mouvement “Navétanes’’. Famara Sagna, représentant le président de l’ONGAM, Mamadou Sow, a donné le ton. « Cet appel du Chef de l’État rejoint l’élan de l’ONGAM qui a toujours prôné pour le renouveau du Mouvement Navétanes. Il faut une gestion transparente et participative du Mouvement Navétanes et c’est ce que nous, ONGAM, nous avons toujours revendiqué. Et surtout la limitation des mandats. Il faut voir ce qui est à la base même de ces problèmes dans le Mouvement Navétanes. Il faut un changement », a déclaré Famara Sagna, vice-président de l’ONGAM.
Interpellé sur la question de la fusion de l’ONCAV et de l’ONGAM, monsieur Sagna a rappelé que leur organisation jouit d’une reconnaissance de l’État et de la liberté d’association. « Nous sommes une organisation qui a obtenu un récépissé de reconnaissance. Nous sommes une organisation reconnue et nous jouissons de la liberté d’association. Maintenant, puisque les autorités étatiques veulent une fusion des deux entités, le ministre a parlé d’un comité qui va étudier la question pour savoir comment travailler dessus. Nous saisissons la main tendue de l’État pour une union des entités », a ajouté le représentant de l’ONGAM.