Un peu plus d’un an après l’annonce du Maroc, du Portugal et de l’Espagne comme co-organisateurs de la Coupe du monde 2030, le stade qui accueillera la finale demeure un mystère. La FIFA, dans son rapport d’évaluation des candidatures, a attribué au projet une note globale de 4,2/5, surpassant les exigences requises.
Parmi les infrastructures proposées, trois stades sont en lice pour la finale : le Santiago Bernabéu de Madrid, le Camp Nou de Barcelone et le Grand Stade Hassan II de Casablanca, actuellement en construction et prévu pour 2028. Chacun de ces stades a également été proposé pour le match d’ouverture, recevant la note maximale de 4,3/5 dans l’évaluation.
Cependant, le Camp Nou, en cours de rénovation, est désormais écarté de la course pour la finale. La compétition se joue donc entre Madrid et Casablanca. Le choix de la FIFA pourrait s’appuyer sur des critères autres que les notes, comme les opportunités commerciales ou la capacité des infrastructures environnantes à accueillir les spectateurs et les équipes.
Superficies externes et lobbying : les clés du choix final pour la Coupe du monde 2030
En matière de capacités extérieures, le Maroc semble avoir un avantage certain. La FIFA a salué les efforts du pays, soulignant que « l’espace disponible aux abords du stade pour l’aménagement des structures temporaires devrait répondre au cahier des charges ». Les zones clés, comme le complexe de diffusion et les parkings, sont jugées conformes, avec une flexibilité suffisante pour une reconfiguration si nécessaire. Le plan proposé est également décrit comme « mûrement réfléchi et réaliste » pour répondre aux besoins logistiques du tournoi.
Cependant, au-delà des aspects techniques, la capacité de lobbying jouera probablement un rôle déterminant. Le Maroc bénéficie du soutien diplomatique de la France, tandis que l’Espagne peut compter sur l’influence du Real Madrid, propriétaire du Santiago Bernabéu. Ce duel entre Casablanca et Madrid reste donc ouvert et devrait se dénouer dans les mois à venir.