Entre février et mars 2024, des opérations financières suspectes impliquant des certificats nominatifs d’obligations (CNO) et des titrisations ont coûté à l’État sénégalais 278,8 milliards de Fcfa, avec des intérêts exorbitants. Selon Libération, ces transactions, conclues en pleine transition, ont profité à des banques et opérateurs privés en violation des règles de transparence.
Parmi elles, une émission de 121,6 milliards de Fcfa en faveur de la famille Peretz a généré 18,62 milliards de Fcfa d’intérêts.
D’autres montages impliquant la BSIC et l’IBK Bank ont encore alourdi la dette publique. Ces pratiques opaques soulèvent des interrogations sur leurs véritables bénéficiaires, rapporte Le Soleil, qui cite Libération.