Les travailleurs de la Justice regroupés au sein de l’entente SYTJUST–UNTJ ont décrété un mot d’ordre de grève de 48 heures pour les jeudi 10 et vendredi 11 juillet. Cette paralysie touchera l’ensemble du territoire national.
Dans un communiqué, les deux syndicats justifient cette décision par le « mépris persistant, l’inaction coupable et les manœuvres dilatoires » d’une administration qu’ils qualifient de bureaucratique et « déconnectée des réalités du service public de la Justice ».
La plateforme revendicative des travailleurs porte notamment sur :
L’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, une mesure reconnue mais toujours non appliquée selon eux ;
La constitution initiale du corps des assistants des greffes et parquets, bloquée par ce qu’ils appellent une technostructure « incompétente et irresponsable » ;
La satisfaction globale des points contenus dans leurs préavis de grève.
« Nous refusons d’être les victimes silencieuses d’un système qui profite de notre résilience pour nous maintenir dans la précarité et l’indignité. Notre patience a des limites », ont-ils martelé dans leur déclaration.
Les syndicats appellent le Président de la République et le Premier Ministre à « se saisir sans délai de ce dossier devenu un scandale administratif », tout en exhortant l’ensemble des travailleurs de la Justice à la mobilisation et la fermeté.
« Chaque mot d’ordre de grève nous rapproche de notre victoire. C’est dans l’unité, la fermeté et la mobilisation que nous arracherons le respect de nos droits », concluent-ils, réaffirmant leur détermination à poursuivre la lutte jusqu’à la satisfaction de leurs doléances.