Dans une interview accordée au site d’Everton, Idrissa Gana Gueye est revenu sur l’influence de son enfance au Sénégal et sur la place essentielle de la « Teranga » dans sa vie.
« La Teranga, je ne sais pas si je peux l’expliquer complètement, mais c’est l’aspect de mon pays que j’aime le plus », confie le champion d’Afrique. « La Teranga, c’est comme : vous êtes les bienvenus, vous êtes les bienvenus chez moi – entrez, mangez un bon repas avec nous, prenez un bon verre avec nous… C’est ça la Teranga. » Pour lui, cette culture fait du Sénégal un pays unique. « Le Sénégal est le plus beau pays du monde et les gens sont tellement gentils, incroyables, toujours avec le sourire. » Né à Dakar, il a grandi dans un environnement où la passion du football est omniprésente. « Les Sénégalais aiment tellement le football parce que je pense que c’est le seul sport qui peut rassembler tout le monde. Il apporte la paix, le bonheur, la solidarité… C’est probablement le sport le plus populaire, après la lutte traditionnelle. »
Dès son plus jeune âge, le milieu sénégalais passe des heures à jouer au football avec ses frères et ses amis, pieds nus, dans les rues et sur la plage. Son père lui transmet l’amour du jeu, et cette passion ne le quitte jamais. « Je pense que grandir au Sénégal a fait de moi une bonne personne. Ils m’ont donné la religion. Ils m’ont montré comment être un homme, ils m’ont aussi montré comment être un footballeur, car c’est là que j’ai commencé à jouer, dans la rue avec mes amis, sans chaussures, comme beaucoup d’enfants là-bas. » Marqué par son enfance et ses racines, Gana Gueye porte en lui ces valeurs, où qu’il aille.