« L’économie sociale et solidaire est une opportunité majeure pour transformer nos territoires. Nous fondons de grands espoirs sur ce programme pour améliorer durablement les conditions de vie de nos concitoyens », a déclaré Ousmane Sonko. Selon lui, l’ESS, pilier de la Stratégie Nationale de Développement (SND) 2025-2029, a prouvé son efficacité à travers le monde. « Elle outille les acteurs pour créer des richesses via des emplois décents et durables », a-t-il ajouté.
Piloté par le ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire, PROGRESS vise à structurer, formaliser et soutenir techniquement et financièrement les acteurs de l’ESS. Ce programme ambitionne de bâtir un écosystème favorable aux micro, petites et moyennes entreprises alliant objectifs économiques et sociaux. Il cible notamment les groupements de femmes, les GIE agricoles, les artisans, les exploitations familiales, les associations, les mutuelles et les coopératives, avec une attention particulière portée aux jeunes, aux femmes et aux personnes à mobilité réduite. Des zones prioritaires comme Kolda, Louga, Sédhiou, Saint-Louis, Kédougou, Matam, Tambacounda et Ziguinchor bénéficieront d’une focus spécifique pour concrétiser l’équité territoriale prônée par la vision Sénégal 2050.
Un package d’accompagnement ambitieux
Le Premier ministre a également détaillé les CPS, qui s’accompagnent d’un dispositif complet : agrément, professionnalisation, labélisation, mise en réseau et appui matériel. Ces coopératives bénéficieront du soutien de plusieurs ministères (Formation professionnelle, Agriculture, Pêche, etc.) pour favoriser la pré-industrialisation. Un fonds de mutualisation solidaire et une centrale d’achat sont également prévus pour alléger les contraintes sociales, stabiliser les prix et contourner les spéculations. « L’objectif est que chaque ménage, ou le plus grand nombre, intègre une coopérative », a insisté Ousmane Sonko. Le Fonds d’Appui à l’Économie Sociale et Solidaire (FAESS) complétera ce dispositif par des formations et un accompagnement matériel.
« Nous croyons fermement au potentiel de ce programme pour un développement durable, inclusif et respectueux de l’environnement », a conclu le Premier ministre, réaffirmant son engagement pour une transformation socio-économique profonde.

