La Confédération Africaine de Football (CAF) a lancé le premier atelier régional antidopage de l’année à Johannesburg le lundi 20 janvier 2025, en droite ligne de ses efforts pour l’assainissement du milieu du sport en Afrique.
L’atelier de trois jours auquel participent des médecins de l’Union zonale COSAFA est l’occasion pour la CAF de mettre en évidence les dangers du dopage dans le football africain en plus de la responsabilisation et de la formation des agents de contrôle du dopage (ACD).
L’étape COSAFA fait suite à un atelier réussi organisé en décembre 2024 pour la zone A de l’UFOA à Monrovia, au Libéria.
Les 35 participants à l’atelier, répartis entre hommes et femmes, seront formés à la mise en œuvre du système MODOC actuellement utilisé par la FIFA et la CAF.
Le système MODOC est une méthode de test de contrôle du dopage sans papier qui a numérisé le processus de test de dopage pour éliminer l’erreur humaine. Cela s’inscrit dans le cadre de la stratégie plus large de la CAF visant à utiliser efficacement la technologie dans toute son administration.
En plus du système MODOC, la CAF formera les participants sur ses mesures antidopage. Il sera également question de les sensibiliser sur la dernière liste de substances et de suppléments interdits.
S’exprimant lors de l’atelier en cours à Johannesburg, le responsable de l’Unité Antidopage de la CAF, Sherif Abou El Enein, a déclaré que la formation des ACD était cruciale pour la CAF dans le cadre de la lutte contre le dopage dans le football africain.
« La formation d’aujourd’hui fait partie de la stratégie plus large des unités antidopage de la CAF visant à lutter contre le dopage dans le football africain. La CAF a introduit avec succès la technologie dans ses efforts antidopage en cours en adoptant le système MODOC, qui a été officiellement lancé lors de la récente CAN en Côte d’Ivoire. Il est donc important de veiller à ce que tous les ACD de la CAF soient correctement formés à l’utilisation du système et à ce que le football africain continue de se développer sur tous les fronts », a déclaré Abou El Enein.
L’atelier de trois jours se poursuit jusqu’au mercredi 22 janvier avec diverses sessions théoriques et pratiques prévues pour les participants.