Le bureau politique de Pastef, parti au pouvoir, a clairement affiché son soutien à la politique de reddition des comptes entreprise par le gouvernement. Lors d’une récente réunion présidée par Ousmane Sonko, le président de Pastef, le parti a déclaré dans un communiqué son appui aux actions visant à récupérer le patrimoine détourné par certains responsables de l’ancien régime. Cette posture traduit un engagement ferme pour une gestion transparente et une rupture avec les pratiques du passé.
Selon le communiqué lu sur le site de Sud Quotidien, le bureau politique de Pastef considère que le nouveau pouvoir a révélé l’ampleur de la crise léguée par le régime précédent. Un rapport de la Cour des Comptes, cité dans le document, met en lumière une dette atteignant 18 558,91 milliards de FCFA à la fin de 2023, ce qui représente 99,67 % du PIB à cette période. Ce même rapport dénonce des falsifications des données budgétaires commises sous le régime de Macky Sall.
En outre, Ousmane Sonko et ses collègues du bureau politique ont souligné que les audits effectués ont découvert des détournements de fonds publics à grande échelle, une appropriation excessive des biens publics et une cession inconsidérée des richesses nationales. Ils affirment que la reddition des comptes est non seulement nécessaire mais aussi un impératif pour la justice économique et sociale, afin de récupérer les biens détournés et de punir les responsables des crimes financiers par la voie judiciaire.
Concernant le dialogue national prévu le 28 mai par le chef de l’État, Pastef insiste sur l’importance de concentrer les efforts sur les préoccupations essentielles des Sénégalais, telles que l’emploi, la santé, et l’éducation. Le bureau politique souhaite que ce dialogue soit une chance de renforcer la démocratie, sans motivations électoralistes ni manipulations politiques.
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