Sur le plateau de Walf TV, le député Cheikh Bara Ndiaye a lancé des accusations qui font déjà grand bruit. Selon le « Pastefien », le Chef de l’Etat est en train de comploter pour diviser le parti de son Premier ministre Ousmane Sonko et de l’affaiblir politiquement en prévision de la Présidentielle de 2029.
« Je vais vous révéler la vraie stratégie de Diomaye Faye. Il veut diviser le parti (Pastef). Il a mis en place un schéma pour récupérer certains DG et ministres. Il a aussi des députés dans son viseur, mais je peux vous garantir (qu’il n’aura pas) l’Assemblée nationale », a d’abord déclaré le député.
Plus grave encore, Cheikh Bara Ndiaye accuse Diomaye Faye d’avoir comploté avec des personnes épinglées par des rapports, dans le seul but d’écorcher l’image de Ousmane Sonko et le diminuer politiquement. « Il avait publiquement déclaré que tous les rapports seraient publiés. A ce moment, il faisait signe aux personnes épinglées dans ces rapports. Quand ces dernières sont entrées en contact avec lui, il a comploté et leur a dit ‘je veux la paix, mais c’est le Premier ministre qui n’est pas d’accord, mais je verrais comment faire baisser la note’. Ainsi, toute personne qui devait être poursuivie pour 100 milliards, l’a été pour 100 millions », a raconté Cheikh Bara Ndiaye, citant Mbagnick Diouf, Waly Seck et les responsables de l’APR.
Selon le député, Diomaye Faye a mis en place cette stratégie pour monter les hommes politiques et les hommes d’affaires contre le Premier ministre. « Aujourd’hui, tout le monde déteste Ousmane Sonko. Dans leur tête, ces gens se disent que c’est Ousmane Sonko qui avait une dent contre eux, et que c’est Diomaye Faye qui les a sauvés. Les vrais patriotes qui ont parlé ont été emprisonnés. Si ça continue comme ça, si Diomaye Faye se présente en 2029, il pourrait n’y avoir personne pour l’arrêter ».
Ces déclarations de Cheikh Bara Ndiaye fait déjà beaucoup réagir. Madior Ly, membre de la République des Valeurs de Thierno Alassane Sall, a demandé la levée de l’immunité parlementaire du député pour qu’il explique ses propos devant la justice.