» EN TOUT ÉTAT DE CAUSE, LE PROCESSUS SERA POURSUIVI, SOIT LE 31 MARS 2024 PAR M. SALL, SOIT LE 2 JUIN PAR LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
L’expert électoral Ndiaga Sylla a apporté des précisions sur le processus électoral en cours.
Selon lui, le Conseil Constitutionnel a été formel et a déjà tranché les cas de figure possibles pour la tenue de l’élection Présidentielle.
En effet, concernant la bataille juridique engagée par les candidats dits spoliés, il fait savoir que si les décrets sont censurés par la Cour Suprême, le processus sera poursuivi, soit le 31 mars 2024 par le Président M. Sall, soit le 2 juin par le President de l’Assemblée nationale assurant la suppléance.
L’analyste n’a pas manqué de signaler que toute tentative de dissolution du Conseil Constitutionnel à cette étape du processus électoral serait contraire aux principes édictés par le Protocole Additionnel de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance.
Outre, Ndiaga Sylla salue la libération des détenus parmi lesquels un candidat à l’élection présidentielle.
Pour lui, cet acte favorise la pacification du climat pré-électoral et est salutaire pour la justice, l’équité et la démocratie.