D’après L’Observateur, les témoins de la scène, empruntant le tracé du Bus transit rapid (Brt), n’en croyaient pas leurs yeux. Ces derniers ont assisté, souligne le journal, à une rixe entre homosexuels. Celle-ci a eu lieu, le 26 janvier dernier, vers 18h, à Liberté 6.
Deux des trois protagonistes, F. Sène et A. Seydi, ont été arrêtés par la police de Grand-Yoff au moment où le troisième, H. Sy, a pu se faufiler, profitant de l’attroupement de badauds.
Le premier a fait des révélations détonantes face aux enquêteurs, déclarant, repris par la source, qu’il «avait rejoint ce jour-là, son partenaire, A. Seydi, dans un appartement meublé, loué pour une partie de jambes en l’air, moyennant 100 000 F Cfa, la passe». Une somme destinée à solder ses arriérés de loyer, a-t-il précisé.
Il ressort de l’enquête que H. Sy les a retrouvé dans l’appartement, avance le titre du Groupe futurs médias. Entendu à son tour, Seydi a confessé avoir utilisé de la drogue dite «volet» avant de passer à l’acte. C’est ainsi qu’après Sy, Sène, qui jouait la femme, a subi les assauts de Seydi. Seulement, dénonce-t-il, ses partenaires ont refusé de lui remettre son argent après les rapports sexuels tarifés.
«L’insulte à la bouche, F. Sène s’en prend à ses deux partenaires. Dans la foulée, (il] confisque le téléphone de Seydi. Le ton monte et les antagonistes se retrouvent sur la voie publique», reprend L’Observateur. Qui signale que la perquisition de l’appartement meublé a abouti à «la découverte d’un pommade de lubrifiant» et «la saisie d’une vingtaine de comprimés dits « volet »».
Le duo, placé en garde à vue, sera incessamment déféré. Sène et Seydi sont poursuivis pour acte contre nature et usage de drogue. Concernant le premier chef d’accusation, ils ont été enfoncés par «le diagnostic sans équivoque» des blouses blanches réquisitionnées dans le cadre de la procédure.