À Thiès, une affaire de violence conjugale inverse les rôles habituels : un homme paralysé, S.T.S, a porté plainte contre sa première épouse, M.D.D, qu’il accuse de maltraitance physique et morale. Selon lui, tout a basculé après son accident et l’arrivée d’une seconde épouse dans le foyer. Il affirme :
« Depuis longtemps, M.D.D me mène la vie dure. Elle me bat, m’a menacé de mort et de me brûler vif. »
Il assure que son épouse l’a même poussé dans les escaliers, provoquant une blessure à la tête :
« Je n’ai jamais voulu la traîner en justice de peur qu’elle ne soit la risée des voisins. Mais on en est arrivé là parce que je crains pour ma vie. »
M.D.D nie fermement les accusations :
« Je ne l’ai ni poussé ni battu. Il m’en veut depuis que sa deuxième femme a quitté le domicile. »
Elle explique avoir trouvé son mari blessé dans l’escalier à son retour d’un baptême, et assure qu’il lui aurait dit être tombé seul.
Le procureur, convaincu de la culpabilité de l’épouse, rapporte L’Obs, a requis deux mois de prison avec sursis, estimant que la plainte du mari ne serait pas anodine. Le verdict est attendu le 23 juin 2025.